As-tu remarqué, chère Fabuleuse, comme nos vies ont parfois un goût (désagréable !) de déjà vu ? Voici 3 cas de récidive typiques chez les mamans débordées : tu sais que tu fonces dans le mur, mais tu y vas quand même… Je te propose quelques pistes pour éviter le sentiment de te faire avoir à tous les coups !
Récidive # 1 Le coup de fil qui tue
Scénario : “Les enfants, soyez sages, j’ai besoin de passer un coup de fil important”
Diagnostic : Tu le sais et pourtant, tu te fais avoir à chaque fois. Tu as beau promettre bonbons, dessins animés ; rien n’y fait : quand tu reviens de ton petit coup de fil, ton salon ressemble à Tchernobyl, ton petit dernier a testé les ciseaux du grand sur ses cheveux et son T-shirt pendant que ton grand s’applique à dessiner sur ses jambes avec la peinture à paillettes. Agathe Portail s’est amusée à imaginer (un peu) un autre scénario, à (re)découvrir ici !
Ébauche de solution : Trouver une plage de temps dédié aux coups de fil qui nécessitent calme et concentration. Ça peut être au moment de la sieste ou lorsque tu as un peu de relais de garde même si, soyons honnêtes, tu préfèrerais profiter de ces précieux moments de répit pour t’offrir une bonne sieste. À toi d’évaluer le coût-bénéfice !
Récidive # 2 La to-do-list criminelle
Scénario : Vendredi matin 9h, motivation ! “Mais bien sûr que je vais réussir à faire les courses pour le week-end, les valises des 4 enfants, envoyer la déclaration d’impôts, boucler mes deux dossiers en cours et passer à la pharmacie avant 16h30.”
Diagnostic : Tu as envie de tout faire, parfaitement, dans les temps. Mais tes journées ne font que 24h… Comme les journées de tout le monde. Quel sera le prix de ton empressement ? Des oublis sur ta liste de courses, un week-end sans slips / culottes, un redressement des impôts, de l’insatisfaction au travail face à un dossier mal ficelé et le bon médicament, mais avec le mauvais dosage ? Et quand bien même tu réussis à tout faire, c’est à quel prix ? Celui de l’épuisement, du stress ?
Ébauche de solution : À l’impossible, nul n’est tenu. Identifie ce que tu peux déléguer, anticiper ou reporter, et concentre toi sur une ou deux tâches qui t’apporteront un sentiment d’accomplissement. Une to-do-list qui déborde n’aide personne à partir en week-end sereinement.
Tu peux également redécouvrir la jolie BD de Fleur-Lise Palué et relire les conseils avisés de cette maman organisée.
Récidive # 3 La torture de la comparaison
Scénario : Tu arrives à l’école… presque à l’heure, les enfants presque coiffés. Tu te presses pour les déposer à la grille alors que la maîtresse a déjà tourné les talons et les embrasses furtivement. Puis tu te retournes et te retrouves nez à nez avec les parents-parfaits. Tu les observes : ils sont détendus et plaisantent entre eux, ils sont correctement habillés, sourire aux lèvres, prêts à commencer une journée aussi parfaite qu’eux (tandis que la perspective d’attaquer la tienne te colle déjà la boule au ventre). Comment font-ils ? Pourquoi tout le monde semble détenir un secret qui n’échappe qu’à toi ?
Diagnostic : la comparaison est source de tous les chagrins, comme nous le rappelle Rebecca Dernelle Fischer dans cet article. Les scénarii de comparaison sont multiples et le remède toujours le même : aimer notre vie, qui même imparfaite, n’appartient qu’à nous. À nous, donc, d’entretenir notre jardin intérieur afin de développer confiance et empathie. Leurs succès ne sont pas nos échecs. Ces parents ne sont guère différents de nous, ils sont certainement même nos alliés sur le chemin de la parentalité.
Ébauche de remède : une image vaut plus que mille mots !