Nous, Fabuleuses, débordées, en surchauffe toute la journée, sans cesse en train de courir… et si il nous restait un peu de temps, de place pour les autres ? Si dans nos agendas bourrés d’imprévus qui nous chamboulent, nous pouvions trouver de l’espace pour un grand bonheur : celui de donner ?
Il y a quelques jours, je découvrais par hasard l’engagement d’une fabuleuse pour SOS amitié. Je ne savais pas qu’elle y donnait du temps aux autres. J’ai été touchée par la façon passionnée dont elle parle de cette expérience, de l’importance que cela a pris dans sa vie. Alors, je me suis souvenue de cette autre amie qui a toujours été engagée pour les autres, malgré l’adversité et les aléas de la vie.
Nous, Fabuleuses débordées, sommes aussi capables, voire très bien placées pour donner du temps à d’autres.
Vous n’êtes pas sûre de ce que vous pouvez apporter au monde ?
Commencez par regarder ce que vous faites de bien ! Posez-vous la question : Quel est mon talent ? Concrètement, qu’est-ce que je sais faire, sans trop d’effort, ma qualité première, ma compétence, ce qui est innée chez moi ?
Le plus souvent, nous en avons à peine conscience, parce que nous pensons que « tout le monde » est comme ça, que « tout le monde » sait faire ça.
Une maman m’affirmait l’autre jour, sûre de son fait :
« Toutes les mamans parlent aux autres mamans à la sortie de l’école ! »
« Mais non ! Toutes les mamans ne font pas ça, et en tous cas, pas aussi facilement, spontanément que toi, ni avec ton aisance relationnelle ! C’est ta particularité, ton talent. »
Comme elle restait interdite quelques minutes, je lui ai proposé d’observer autour d’elle pendant les sorties d’école. Quelques temps plus tard, elle est revenue vers moi et a reconnu que toutes les mamans ne faisaient pas ça.
On peut se serrer les coudes, on peut dégager un peu de temps, on peut donner autour de soi… c’est possible et facilement atteignable, comme objectif !
Il existe tellement de causes, d’endroits, d’associations qui ont besoin de toutes formes de compétences, qu’il n’y a aucune raison que nous ne trouvions pas la cause qui nous fait vibrer et qui justifie que nous y donnions notre soutien, notre savoir-faire, notre talent, notre temps, notre énergie, notre charisme, notre personnalité et ses trésors !
Il y a de quoi faire !
J’ai vu cette chaîne de solidarité se mettre en place un nombre incalculable de fois dans ma ville : des mamans qui s’organisent entre elles pour apporter des repas tout faits, superviser les devoirs des grands, garder les petits, faire les courses, passer chercher les médicaments à la pharmacie, récupérer le linge de l’une d’entre elles qui a telle ou telle grosse difficulté familiale en ce moment.
Ouvrons nos yeux et notre cœur et choisissons ce qui nous plaît !
Si la cause ne vous plaît pas, n’y allez pas ! Ce ne sera pas un plaisir, ça deviendra une corvée, et au final, ça n’apportera rien à personne : ni aux autres, ni à vous-même.
Pas besoin de partir à l’autre bout du monde 6 mois avec armes et bagages ! Le plus souvent, c’est à notre porte que l’on peut agir, à portée de main, de sms ou d’emails, de sourires, de « bonjours », de quelques minutes de disponibilité…
Pas besoin non plus de tomber dans l’excès, avec une culpabilité bien souvent associée, du genre :
« Il y a bien plus malheureux que moi ! »
Pas besoin de s’y perdre, de négliger sa maison, ses enfants, son fabuleux, ses proches…
La bonne nouvelle, c’est que ce sont des vases communicants : lorsque l’on donne, on reçoit ! Et le plus souvent, au centuple ! C’est comme ça, c’est magique :
Si l’on ouvre son cœur pour les autres, on va recevoir dans le nôtre des cadeaux insoupçonnés…
Haut les cœurs, les fabuleuses : faites l’expérience de donner aux autres…