Je t’aime depuis si longtemps
Alors que le soleil se couche,
Je vois ton regard dans les reflets de ses derniers rayons.
Je t’observe, je te cherche,
Je te savoure, je me souviens.
Notre première rencontre,
Ma main qui touche enfin ta peau,
Mes yeux qui rencontrent les tiens,
Nos cœurs au diapason.
Je t’aime depuis si longtemps.
Tu me regardes entre tes mèches de cheveux,
Sauvages, herbes folles qui cachent ton visage fatigué.
Tes yeux sont bleus comme la mer,
Et je m’y noie encore un peu.
Tu penses que je ne vois que la fatigue, mais je ne vois que la beauté,
Je tends la main, caresse ta joue,
J’aimerais tant que tu entendes,
Tous les mots que mon cœur voudrait crier, dire, pleurer, murmurer, soupirer, rire
Je t’aime depuis si longtemps,
Que je t’aime toujours autant,
Si pas plus encore…
Toi, la femme, la guerrière, l’enfant,
La fée, la sorcière, la force du vent,
La chaleur du feu de cheminée, la fraîcheur du matin,
Les ombres qui dansent au salon quand le soleil d’été pointe son nez au travers des rideaux,
Toi, le mystérieux brouillard, la fragilité des pétales, le tranchant des épines,
Toi que j’ai parfois si peur de perdre,
Toi à qui je ne sais pas toujours montrer,
Combien je t’aime depuis si longtemps
Tu me montres tes hanches, tes rides,
Tu me mets au défi, au défi de t’aimer pourtant !
De t’aimer tout autant, avec tes cernes,
Tes révoltes, tes limites,
Tes blessures, tes doutes,
C’est comme si tu voulais me prouver que j’ai tort,
De t’aimer, de t’avoir à mes côtés, de te désirer,
Mais je t’aime depuis si longtemps, tellement,
Tu te mets à nu, tu observes si je peux,
T’aimer avec tes éclats, tes cicatrices, tes aléas,
Et parfois, mes bras ne semblent pas assez grands pour tenir en leur creux
Toutes les pièces de cette âme tourmentée,
J’essaye, un peu, beaucoup, je ne sais comment t’aider,
Je ne peux pas te sauver,
Mais si tu savais comme il est facile de t’aimer
Et je t’aime depuis si longtemps.
Sache, que je t’aime toujours autant,
Et que les vagues qui roulent en moi, me submergent de nouveau,
Je te regarde, te respire, t’admire,
Je t’aime,
Côté face, côté pile, tes ombres et ta lumière,
Tout ce que tu portes en toi,
Qui tu es, ce que tu fais, ce que tu es pour moi
Funambules des situations cocasses,
Humoriste de la première heure,
Artiste du bout des doigts,
Talentueuse, si talentueuse,
Âme d’enfant, femme fatale,
Mon amie, ma maîtresse, ta tendresse, ta vie, ton sourire,
Être là et t’aimer, depuis si longtemps.
Et j’explose de savoir que j’ai gagné à ce loto-là
Que je suis riche de toi et moi, de nous,
Et je voudrais que tu saches
Que je t’aime depuis si longtemps,
Et bien plus encore,
Le soleil s’est couché, tu me dis « j’arrive dans 5 minutes »,
J’écoute tes pieds nus glisser dans tes chaussons,
Tu poses ton verre d’eau dans la cuisine,
Éteins la lampe du couloir,
Le son de ta brosse à dents, ta crème sur la peau de ton visage,
Tous ces bruits, ces gestes du quotidien sont mes trésors cachés,
La saveur de t’aimer, de vivre à tes côtés.
Je sais que tu es fatiguée,
La vie est énorme parfois,
Chaque jour semble une éternité
Et pourtant le temps s’empresse de passer, une course effrénée !
Et je t’aime depuis si longtemps,
Et encore plus maintenant, encore plus à chaque instant,
Comme tu es, comme tu vis, comme tu m’aimes, comme tu me souris, comme tu es fabuleuse !
Comme tu es fabuleuse,
Funambule du quotidien,
Beauté sauvage,
Femme libérée,
Ange dont les ailes se sont cachées,
Si forte que tu n’as parfois pas besoin de moi,
Si douce, si fragile quand tu te réfugies dans mes bras,
Si belle dans ta vie, dans ce que tu fais, dans ce que tu es.
Je t’aime depuis si longtemps,
Le sais-tu encore ?
Ne l’oublie jamais,
Et laisse-moi t’aimer,
Un peu plus encore,
Comme tu es,
Et plus encore… un jour à la fois, un pas à la fois et à tout jamais.
Et j’aimerais te dire tendrement que je t’aime toujours autant.
Si pas plus…