Je suis lumino-dépendante  - Fabuleuses Au Foyer
Dans ma tête

Je suis lumino-dépendante 

illustration Fleur-Lise Palué
Fleur-Lise Palué 21 avril 2024
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Chère Fabuleuse,

Ça y est, nous sommes mi-avril, et je crois que la pire blague qu’on m’ait faite, c’est de m’avoir fait croire au printemps. L’espace d’un instant, le soleil est venu caresser ma peau, allumer un sourire sur mon visage, remplir mes narines d’odeurs d’herbe verte et de fleurs neuves. Et puis… et puis plus rien ! Pas mal de pluie, beaucoup de vent, un ciel couleur slip sale… (en tous cas dans mon petit coin de France).

Le plus frustrant, je crois, a été de constater à quel point le soleil était bon pour mon moral.

J’avais l’impression de renaître sous cette lumière fraîche, des petits oiseaux chantaient dans ma tête (oui, je sais, c’est bizarre chez moi), tout me semblait possible et même mes nuits courtes dues aux dents (pas les miennes, celles du petit dernier) me paraissaient anecdotiques.

Mais un coup de vent, trois nuages et quelques seaux d’eau plus tard, j’étais à ramasser à la petite cuillère…

Je sais bien que le temps influe sur notre moral et force est de constater que, pour moi, c’est particulièrement vrai !

« Suis-je donc condamnée à attendre les prochaines éclaircies pour renaître de mes cendres ? » Telle est la question existentielle qui tourne dans ma tête en buvant mon café froid. C’est alors que la Fabuleuse en moi s’est réveillée et m’a susurré à l’oreille que : « Le changement est une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur ». 

Autrement dit, si je ne peux pas faire briller le soleil dans le ciel quand cela me chante, j’ai tout de même les leviers d’actions pour faire briller ma lumière intérieure ! Ce n’est pas toujours facile, mais c’est plus facilement réalisable ;).

Ma mission ? Aller chercher ce qui crée le printemps en moi, ce qui allume mon soleil personnel ! 

Je te propose quelques pistes pour avoir ta dose de sérotonine malgré les nuages :

1— Sommeil rime avec soleil et ce n’est pas pour rien ! Prendre soin de nos nuits permet à notre corps de transformer la mélatonine en sérotonine. Je suis bien consciente qu’avec des enfants, nous ne sommes pas exactement maîtresses de nos nuits, mais en faisant la démarche de me coucher tôt, je mets toutes les chances de mon côté pour grignoter un maximum de temps de sommeil (10 minutes en plus, c’est toujours cela de pris).

2— Faire du sport… Soyons honnêtes : le sport et moi n’avons jamais été de grands amis, on est contents de se croiser une à deux fois par an lorsque je tente une reprise en main, mais ça s’arrête là. C’est un peu comme un cousin éloigné que tu aperçois de temps en temps, aux mariages et aux enterrements. Mais puisque cela peut m’aider pour mon ensoleillement intérieur, je vais me tourner vers la petite sœur du sport : la marche. Qui sait, peut-être que dans mes périples pédestres, j’aurais la chance de croiser quelques rayons de soleil, le vrai. Combo gagnant.

3— Sourire : ce petit mouvement facial presque anodin peut illuminer mes journées, ça vaut le coup d’essayer. Si l’exercice peut sembler un peu automatique au début, il deviendra de plus en plus naturel au fur et à mesure de la journée. Je sais que cela fonctionnera, car je vais très certainement sourire de me voir sourire comme une ravie de la crèche.

4— Le lien social. Favoriser les interactions avec les proches et moins proches, les personnes bienveillantes qui me font du bien. Le temps d’un café, devant le portail de l’école, pour un pique-nique ou un goûter au parc, toutes les occasions sont bonnes à prendre. Cela n’est pas une perte de temps puisque cela me permet de recharger mes batteries.

Je me suis renseignée, il existe encore bien des choses pour faire briller mon soleil intérieur :

une alimentation diverse et variée, les pratiques spirituelles, limiter les excès de sucre et de caféine, les techniques de gestion du stress, etc.

Bref, autant de leviers qui peuvent pallier ce ciel gris d’avril. Ça ressemble presque à une grande aventure, cette chasse à la sérotonine… Ça m’amuse même, la preuve : ça vient d’allumer, un sourire sur mon visage.

Si toi aussi tu es lumino-dépendante, j’espère que cet article te donnera quelques pistes pour avoir ta dose, et si tu en as d’autres (des pistes, pas des doses) partage-les avec nous 😉



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Cet article a été écrit par :
Fleur-Lise Palué

Illustratrice membre de l’équipe des Fabuleuses,
Fleur-Lise Palué est maman de trois jeunes enfants.
Ses créations portent un regard tendre et espiègle sur le quotidien familial.
On les retrouve sur la page instagram des Fabuleuses : @fabuleuses_au_foyer.

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