Ce matin, je me suis réveillée en pensant à une amie qui m’a partagé son trop plein émotionnel et son découragement dans sa vie de couple. Tristesse, avec un goût amer dans son quotidien.
Je parle d’elle, mais je pourrais tout simplement raconter mon vécu, car j’ai l’impression d’avoir expérimenté la même chose même si mes souvenirs de cette époque ont été un peu inhibés par l’énergie que je mets aujourd’hui dans mes projets professionnels (il faut dire que ça déménage de ce côté-là, en ce moment !)
J’aime tellement les bonnes vibrations de ma vie actuelle, ma dernière séance photo pour notre blog et aussi la préparation de notre ebook, que les difficultés qui remontent au début de ma trentaine me paraissent un peu loin.
J’ai 41 ans et je me sens une énergie d’une femme de 30 ans !
J’aime ma vie et j’ai de la gratitude pour le parcours que j’ai accompli. Je me rappelle encore très bien, non sans émotion, des moments où intérieurement je me répétais :
“ça ne sert à rien” ou “c’est trop dur”.
La vie me paraissait comme un ensemble de devoirs à accomplir et vite j’étais prise, moi aussi, par le découragement. J’ai vécu ces hauts et ces bas jusqu’à mes 35 ans, moment où j’ai eu une sorte de renaissance grâce à ma détermination de changer et de demander enfin de l’aide aux bonnes personnes, qui m’ont transmis presque tout ce que je sais aujourd’hui.
Ce sont tous ces outils qui enrichissent ma vie de couple et de famille.
Ce qui a changé pour moi ?
C’est d’apprendre à être une bonne mère pour moi, à me traiter comme le ferait une mère bienveillante et dans l’attachement avec son enfant unique.
En me demandant tout simplement de quoi j’ai besoin, en un instant je retrouve mon élan vital, j’apprends petit à petit à être en contact avec mes émotions, mes besoins non négociables.
Quand je respecte mes besoins, la vie me semble plus douce.
Je sens ma sécurité profonde s’accroître.
Je suis moins tentée d’accuser mon mari et de le transformer en bouc émissaire. Me respecter et être une bonne mère pour moi a été une révolution. Et cela me protège, encore aujourd’hui, de tomber comme avant dans le découragement.
- Si je manque de sommeil, je demande de l’aide pour confier mes enfants et je vais dormir (au moins sur un peu de mon temps libre, car j’ai aussi une folle envie de faire mille autres choses !)
- Si je me sens fatiguée, je vais regarder du côté de mon alimentation : est-ce qu’elle serait trop sucrée ou trop salée ? Si oui, je fais le nécessaire, peut-être en m’accordant une journée fruits et légumes par exemple.
- Si je me sens en manque de signes de reconnaissance, je vais proposer à mon mari d’échanger des mots de reconnaissance ou je vais lui faire son dessert préféré (une crème brûlée) et, à coup sûr, j’aurai tous les mots qui me manquent :
“Tu es incroyable, je suis vraiment chanceux d’avoir une femme comme toi…”.
C’est vrai qu’il me dit très facilement des mots comme ça et que ça n’est pas trop dur d’en récolter davantage !
Bref, je vous encourage à prendre la responsabilité de votre existence et à vous adopter en tant que bonne mère pour vous, pour toujours !