La pandémie de Covid-19 aura eu quelques effets positifs… Entre autres, celui de nous “obliger” à découvrir ou redécouvrir nos belles régions. Quand les vacances d’été sont souvent synonymes de voyages lointains, l’obligation de rester près de chez soi a ouvert les yeux à beaucoup d’entre nous sur les multiples possibilités, bienfaits et merveilles que peut présenter le tourisme local.
Alors que le nombre de kilomètres parcourus pour atteindre son lieu de vacances, mais aussi la vitesse à laquelle on l’atteint, est en général proportionnel au volume du compte en banque et/ou des économies faites toute l’année, on peut toutes envisager d’agréables congés à deux pas de chez soi ! Pour les Fabuleuses organisées toute l’année et qui méritent bien du repos et du répit dans les diverses tâches du quotidien…
… ça peut même devenir le plan parfaitement imparfait.
L’année dernière, j’ai vécu une excellente semaine avec mes deux garçons en choisissant cette option 100% locale. Mon Fabuleux reprenait le travail et, comme il me restait une semaine de congés, j’hésitais entre tailler la route pour nous dépayser loin de chez nous… ou valider le “stop” que m’envoyaient mon corps et mon inconscient après des mois intenses de travail, la préparation de mon départ de l’association dans laquelle j’étais investie depuis plus de cinq ans, le fameux Covid-19 qui s’était invité et avait fichu son gros grain de sable dans mes rouages, et un déménagement.
C’est dingue, rien que le fait de l’écrire me fait réaliser que la liste était longue…
Bref, on est restés à la maison et on a fait une activité extérieure par jour, ou presque.
Eh bien, je peux te dire, chère Fabuleuse, toi qui hésites encore peut-être à envoyer valser valises et réservations, que je ne regrette absolument pas ce choix !
Ça a été une révélation : j’ai profité, moi aussi – pas seulement mes enfants – et sans m’épuiser, des activités estivales que j’avais planifiées – parce que j’aime quand même planifier des trucs (cf. “les calendriers sont mes amis”) : accrobranche, balade en calèche, centre aquatique, mais aussi farniente, fléchettes et glaces party. D’habitude, après avoir écumé les brochures touristiques, dégoté les meilleurs plans, fait les menus et les courses de la semaine et avalé des centaines de kilomètres tout en assurant l’animation sur le trajet, je me forçais à me lever tous les matins avec l’objectif de “profiter” au maximum” de tout ce que pouvait offrir notre destination de vacances. Bien sûr, je n’avais pas du tout l’impression de me reposer ni de déconnecter mes neurones en surchauffe permanente.
Or cette année particulière, j’ai radicalement baissé le niveau de mes exigences… et j’ai savouré.
Savouré mon chez-moi et sa fraîcheur intérieure alors que le soleil cognait dehors, savouré les temps de complicité avec mes p’tits gars préférés, savouré d’accueillir mon homme le soir après sa journée de travail – tant pis pour le cliché – en nous offrant une boisson pétillante bien fraîche, savouré la découverte de notre si belle région dont je peux désormais faire une promotion éclairée, savouré le fait d’avoir mon armoire complète à portée de main sans regretter un oubli ou une sélection mal avisée, savouré de dormir dans mon lit, savouré des films qu’on n’a jamais le temps ni l’énergie de regarder le reste de l’année…
Chère Fabuleuse,
Après avoir vendu du rêve sur mes vacances à la maison, je me tourne vers toi et te pose cette question :
comment pourrais-tu alléger tes vacances cette année, que tu partes loin ou que tu restes chez toi ?
Vacances, dont la définition est, pour rappel : “une période pendant laquelle une personne cesse ses activités habituelles”.
Quelles “activités habituelles” as-tu besoin de cesser pendant quelques jours, voire quelques semaines ?
- Est-ce ton job, qui remplit tes pensées même quand tu es en week-end ?
- Est-ce ta to-do list carabinée ?
- Sont-ce tes journées et tes nuits de jeune maman qui t’ont transformée en zombie ?
Quoi que soit ce qui t’épuise dans ton quotidien, je t’invite simplement à écouter ce besoin vital, qui t’envoie des messages mais que tu n’écoutes peut-être pas ou pas assez, et de faire un break. Un vrai, je veux dire. Changer de paysage ne suffit pas, même si ça fait du bien de ne plus voir le désordre qui règne chez soi. Vouloir à tout prix remplir les journées de multiples activités ne t’aidera pas non plus à réellement profiter de tes vacances. Finalement, l’objectif n’est pas d’entrer en compétition avec tes collègues qui, eux, peut-être, vanteront leurs escapades luxueuses et leurs soirées “jet-setiennes”.
Rien que d’y repenser, ça me donne envie de repartir chez moi, tiens.
Si tu ne sais pas exactement si tu vas réussir à t’alléger cet été, que tu aies choisi de partir ou bien de rester, je te souffle à l’oreille un petit secret : l’équipe de Fabuleuses te propose un programme tout léger à glisser dans tes bagages, pour t’aider à savourer tes vacances fabuleusement imparfaites, quelles que soient les conditions !