Il y a quelques jours, j’ai lu un commentaire sous l’une de mes vidéos YouTube.
Je l’ai trouvé un peu maladroit… mais surtout très intéressant 🤓.
Dans la vidéo en question, j’explique que les femmes qui rayonnent sont celles qui savent prendre le temps de recharger leurs réservoirs de sérénité, d’énergie et d’amour. Réponse de l’internaute :
« Pour faire toutes vos activités familiales quotidiennes, veuillez travailler à mi-temps pour garder le moral ! »
Hahahahaha. Si seulement c’était aussi simple !
Je ne m’étendrai pas ici sur les études qui prouvent que le mi-temps, loin d’être un rempart contre l’épuisement maternel, augmente justement le risque de craquer (en cause, des attentes trop élevées, à la fois du côté de l’employeur et du côté de la famille : la chercheuse Moïra Mikolajczac en parle ici).
Ce que je trouve fascinant dans ce commentaire, c’est la capacité des gens à nous dire « ben t’as qu’à », pour nous demander de nous taire.
Tu es une maman fatiguée ?
- Ben t’as qu’à travailler à mi-temps,
- Ben t’as qu’à prendre une femme de ménage,
- Ben t’as qu’à dormir quand tes enfants dorment,
- Ben t’as qu’à essayer les gouttes de valériane,
- Ben t’avais qu’à pas les faire, ces enfants !
Quand on me dit « Ben t’as qu’à », on me propose en réalité une solution de facilité.
Tu sais, c’est le moment, dans tous les films hollywoodiens, où le héros cherche à résoudre le problème sans sortir de sa zone de confort.
Il s’attaque au problème extérieur, parce qu’il n’a pas encore compris que le nœud du problème est à l’intérieur :
- Dans Madame Doubtfire, c’est Robin Williams qui se déguise en nanny pour pouvoir passer du temps avec ses enfants dont la garde lui a été enlevée.
- Dans Confessions d’une accro du shopping, c’est Becky qui met sa carte bleue dans le congélateur pour éviter d’être tentée… mais ça ne règle en rien son problème d’achat compulsif.
- Dans la Reine des neiges, c’est Elsa qui part en exil en disant : « Au moins, je ne dérangerai plus personne ». Sauf que cela ne fait qu’empirer le chaos à Arendelle…
Les solutions de facilité, ce sont des réactions par défaut qui ne règlent pas le problème…
et qui, parfois, créent des problèmes encore plus gros que celui qui était déjà là.
Comprends-moi bien : je ne dis pas que tu ne dois pas travailler à mi-temps, ajuster ton planning ou trouver de l’aide pour l’entretien de ta maison. Je dis juste que tu peux faire autant d’ajustements extérieurs que tu veux : ça ne changera rien au problème intérieur.
Je connais plein de femmes qui ont traversé un burn-out maternel :
- Figure-toi que certaines travaillent à plein temps, tandis que d’autres sont 100 % au foyer.
- Certaines sont mamans solos, d’autres ont un conjoint hyper soutenant.
- Crois-le ou non : je connais des femmes épuisées qui ont une gouvernante.
- Certaines ont 1 enfant, d’autres en ont 7. (Soit dit en passant : je connais aussi des femmes en burn-out qui n’ont pas d’enfant du tout.)
Mon mari m’énèèèèrve à chaque fois qu’il me le rappelle, parce que je sais pertinemment qu’il a raison : « Hélène, tu es capable de péter les plombs en pleins congés, comme quand tu bosses à fond. Le vrai nœud du problème, ce n’est pas l’agenda. C’est ta capacité à prendre soin de toi. »
Oui, tu peux continuer à t’attaquer au problème extérieur… mais tu sais que ça ne réglera pas le problème en profondeur.
Ou alors, tu peux t’attaquer directement au problème intérieur :
- Est-ce que je m’aime suffisamment moi-même, pour être capable de passer au-dessus des critiques de ma mère/de ma belle-mère/de la voisine ?
- Est-ce que je suis prête à m’offrir une marge d’imperfection, pour dire stop quand c’est nécessaire ?
- Est-ce que je suis prête à faire face à la peur du vide, quand je m’arrête pour prendre soin de moi ?
Le vrai enjeu, c’est d’apprendre à t’aimer, dans toute ton imperfection.
Dans le Village, je te montrerai comment faire, petits pas par petits pas.
Voici une liste non exhaustive de ce que tu vas apprendre :
- T’offrir le repos dont tu as besoin, sans nier tes responsabilités au travail et à la maison,
- Recharger véritablement tes batteries, en 10 minutes top chrono,
- Te débarrasser de ses idées noires en moins de 90 secondes, pour plus de stabilité émotionnelle et moins d’émotions en dents de scie,
- Utiliser 3 leviers d’autocompassion, simples et efficaces, pour t’offrir à toi-même ce dont tu rêves : te sentir aimée et acceptée,
- Rester zen même quand la maison n’est pas rangée,
- Prendre et garder 3 habitudes pas réservées aux sportives pour gagner en énergie physique,
- Accueillir le syndrome prémenstruel et les règles avec plus de sérénité,
- Repérer tes variations d’énergie et les utiliser à ton avantage,
- Accomplir davantage en moins de temps, grâce à la seule méthode qui marche : faire face à tes peurs !
Les rageux diront : « Ben t’as qu’à… »
Mais apprendre à aimer la Fabuleuse que tu es, c’est beaucoup plus courageux, beaucoup plus long, beaucoup plus complexe que ça.
La bonne nouvelle, c’est que ça commence par des tout petits pas, et que dans le Village, je t’ai trèèèèès largement prémâché le travail 😀
Prête à changer d’approche ?