La rentrée approche.
Pour beaucoup, « c’est bientôt »
Mais pour moi, « c’est encore beaucoup trop loin ».
Comment tu peux dire ça ?!
Toute l’année scolaire, tu n’as fait que pester contre ces horaires d’école contraignants.
Crier à qui veut l’entendre :
« Vivement les vacances ! »
Vacances, alors, synonyme de rythme plus « cool ».
De soulagement.
Et puis, c’est du temps enfin passé ensemble.
Vraiment ensemble.
Pas juste du temps consacré à du pratico-pratique : devoirs, douche, repas, coucher et trajets en tous genres pour l’école et les activités extra scolaires.
Ce temps de vacances est un temps où tu choisis les activités partagées.
Vraiment ?! Choisir ou subir.
Alors, si les vacances c’est du temps où l’on choisit les activités, pourquoi j’ai tellement hâte de les
accompagner à nouveau à l’école ?!
C’est vrai, j’ai passé de superbes moments avec mes enfants cet été. J’ai moi-même été détendue et dans un environnement détendu.
Tout était propice à ce temps de partage dont découle inconsciemment un sentiment de «réussite » (ou non) des vacances en famille.
Mais « allo quoi », ça dure bien plus de 2 mois, non ?!
Il n’y a que moi qui trouve les vacances d’été interminables ?!
Début Juillet, c’est vrai, je choisis, je sélectionne, je planifie les moments de partage en famille : nous redécouvrons les joies liées aux activités estivales.
OK.
Et puis, après ?!
Moi, je travaille à la maison. Je suis une femme active au foyer (comme quoi tout est possible !), alors, une fois les vacances en famille passées, il faut occuper les enfants.
Papi, mamie, périscolaire, centres aérés, sorties, balades, jeux extérieurs… Ce sont des pistes que j’ai pour la grande majorité exploitées voire usées.
Et j’avoue qu’à force de jongler entre toutes ces options, j’ai parfois l’impression de subir plus mon organisation que de la choisir. Et pourtant c’était bien mon choix au départ !
Toutes les bonnes choses ont une fin.
Je crois que finalement, cela se résume à cette phrase :
« Toutes les bonnes choses ont une fin. »
Peut être que le confort est simplement dans l’alternance des rythmes. Peut être qu’au lieu d’avoir le sentiment d’être une mère indigne à l’idée d’avoir hâte d’envoyer les enfants à l’école, il suffit simplement de prendre conscience que tout est dans l’équilibre.
Il y a un temps pour tout.
Maman a besoin de pouvoir travailler « tranquille », Maman a besoin de pouvoir à nouveau bouger sans entendre : « Où tu vas maman ? » toutes les 3 secondes.
Être une Fabuleuse, c’est aussi accepter que son besoin d’exister, d’écouter son propre rythme et d’oser le dire n’équivaut pas à être une mère indigne.
Chacune aime ses enfants et fait du mieux qu’elle peut.
Et moi, j’ai hâte de les prendre en photo avec leur cartable sur le chemin de l’école….
Puis de retrouver mes marques à moi aussi.