Séquence émotion : il est temps de célébrer, d’être gentil, reconnaissant, bienveillant ! À propos de quoi ou de qui ? Des mamans, et à commencer par soi même si on l’est !
Déjà parce que ça fait toujours du bien de s’envoyer des fleurs (pas vrai ?!), et surtout parce que devenir mère c’est s’embarquer au delà de ses propres limites, c’est travailler à temps plein, crever de fatigue, payer le prix de sa jeunesse et de sa beauté, oublier d’être fière et de vivre pour soi. Bref, on pourrait quasiment dire que c’est mourir à soi-même (je ne voulais pas casser le mythe, vraiment désolée !) De plus, quelle est la maman qui n’a jamais pensé «je ne suis pas à la hauteur», «je me déteste», «je ne suis pas la mère que je voudrais être», ou «Fabuleuse mon oeil» ?
Alors des encouragements, de la bienveillance et de la reconnaissance, on en a plus que jamais besoin !
Aujourd’hui, je vous propose de (re)découvrrir le texte «Une mère» de Lynda Lemay et de (ré)apprendre à vous aimer, à vous estimer, à célébrer une maman que vous connaissez.
Voici une chanson pleine de chaleur, de vérité, d’éternité.
À toutes les mamans, merci d’être qui vous êtes : une mère …
« Une mère
Ça travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C’est d’garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s’lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C’est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme des chamailles
Ça peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille.
Une mère,
C’est plus com’ les autres filles
Ça oublie d’être fière
Ça vit pour sa famille.
Une mère,
Ça se confine au bercail
C’est pris comme un noyau
dans le fruit de ses entrailles… »