Chères Fabuleuses,
Que faire avec nos regrets…
Notre vie est un chemin sur lequel nous accompagnent nos enfants. Ils sont nos étoiles et nous sommes leur étoile.
Quand on met de la joie dans nos vies, quand on voit le verre à moitié plein, quand on a le regard de la gratitude pour les bonnes choses qui nous arrivent, on fait plus qu’embellir nos vies. On illumine par ricochets celles de nos enfants.
Le plus beau cadeau que nous puissions faire à nos enfants c’est de croire en eux, de leur faire confiance.
En me questionnant sur ma vie professionnelle et face à un choix de changement de postes où j’allais devoir sacrifier beaucoup de ce précieux temps que j’ai avec mes enfants m’est revenu en mémoire le regret que j’avais de ne pas avoir pris de congé parental à la naissance de mes enfants.
Je n’ai pas pris ces congés pour un tas de mauvaises raisons qui à l’époque me semblaient essentielles: rembourser le prêt de la maison, croire que j’étais indispensable à mon employeur, mettre de l’argent de côté pour les vacances et un peu pour leurs études.
Ce regret, je l’ai partagé avec mon fils de 10 ans.
Je lui ai dit que j’aurais vraiment aimé passer plus de temps avec lui quand il était bébé et que je regrettais sincèrement de l’avoir confié à une nourrice. Et là, il m’a dit :
« Maman, le passé est le passé. Ce qui compte c’est ton présent. Et ce regret, il te dit peut-être quelque chose dans ton présent. Le regret, tu le transformes en quelque chose de bien et ensuite tu peux l’oublier. »
J’ai donc pesé le pour et le contre et mis dans la balance ce temps si précieux que je partage avec mes enfants. Je n’ai pas accepté ce changement de poste. Je changerai certainement plus tard.
Nos enfants aussi nous montrent la voie de la sagesse.
Je souhaite à toutes les fabuleuses qui ont des regrets en elles de trouver comment les transformer en quelque chose de bien et d’ensuite les oublier pour vivre le présent. Je leur souhaite également de découvrir en leurs enfants des paroles sages, et qu’ils soient également des repères pour elles qui leur montrent la voie.
Ce texte nous a été transmis par une fabuleuse maman, Estelle Mordelet