Antoine, le conjoint d’Emilie – qui est dans le Village – a accepté de nous faire part des changements dont il a été le témoin, dans le quotidien de sa Fabuleuse.
Il se souvient de la décision de sa femme de s’inscrire au Village :
« J’ai un souvenir assez précis du moment où Emilie m’a « demandé » pour s’inscrire au Village. Déjà là, en écrivant ça, je me dis que ça fait bizarre qu’elle m’ait demandé. Pas besoin de mon autorisation en fait. Avec le recul, je comprends un peu mieux.
À l’époque, c’était difficile pour elle de s’offrir quelque chose. Donc finalement, s’offrir le Village était déjà un changement en soi ! D’ailleurs, voilà un premier changement : elle ne me demande plus (ou beaucoup moins) mon avis pour aller au resto, faire une sortie entre filles…Elle a retrouvé de la liberté, celle de se faire davantage plaisir. »
Il ne cache pas qu’il avait des réticences à ce que sa femmes s’engage dans l’aventure :
« Je lui ai parlé du prix mais ce n’était pas ça. Ce n’était pas le prix. Je ne le savais pas à l’époque : ce qui me gênait, c’était en réalité la peur qu’elle change. Peur qu’elle change tellement que l’on ne se comprenne plus, que l’on devienne étranger l’un pour l’autre.
J’ai fait des efforts pour me raisonner :
Emilie avait la tête sous l’eau et elle avait besoin de quelque chose pour rebondir. Après tout, avec ou sans Village, le couple change.
À une différence près : avec le Village, j’ai le sentiment que l’on est davantage aux commandes de ce changement. Le Village a permis à ma Fabuleuse de définir un nouveau cap. »
Il sent aujourd’hui plus de sérénité chez Émilie :
« À force de « côtoyer » Hélène, l’état d’esprit d’Émilie a changé. Elle a appris comment opérer de réels changements et à trouver du positif dans un quotidien qui peut paraître parfois pourri (on a 3 enfants^^). »
Il parle aussi des relations spéciales qu’Émilie a noué avec les autres participantes.
« L’année dernière, elle a fait de belles rencontres à la fête du Village. Des personnes qui sont différentes de celles qu’elle côtoie d’habitude.
Les “copines du Village” (comme elle les appelle) sont un vrai soutien en cas de coup dur. Je suis assez étonné de la proximité qu’elle peut avoir avec des personnes qu’elle n’a rencontrées que quelques fois “pour de vrai”. »