« Au feu, les pompiers
V’là la maison qui brûle (…)
C’est pas moi, qui l’ai brûlée
C’est la cantinière (…) »
Ben si, c’est moi qui l’ai brûlée, la maison… En hurlant contre chacun des membres de ma famille tellement le stress m’envahit au moment de partir en vacances !
Penser à TOUT !
Voilà ce qui me stresse et déclenche un incendie généralisé dans la maison le jour du départ !
Si ce n’était que les bagages… Mais il y a aussi tout le reste à penser :
- Ranger et faire le ménage avant de partir pour retrouver une maison propre à notre retour
- Faire les courses pour remplir le congélateur pour avoir de quoi manger en rentrant
- Vider le frigo
- Trouver un mode de garde pour le chat et les plantes
- Anticiper TOUT ce dont nous aurons besoin par TOUS les temps et dans TOUTES les situations !
Le foyer, le moment où le feu est le plus ardent, culmine toujours le jour du départ :
- Charger la voiture en se tapant les escaliers à monter et à descendre 36 fois tellement nous sommes chargés !
- Au milieu de tout ça, gérer les enfants surexcités par le départ qui n’écoutent plus rien, remettent du bazar partout, s’ennuient et se chamaillent en attendant que nous soyons prêts !
- Accepter que nous aurons deux heures de retard sur notre horaire prévu de départ et que nous allons devoir nous arrêter au bout de 30 minutes de trajet à la première aire de repos, car les enfants ont faim !
La maison brûle. Je m’asphyxie et j’empoisonne l’air de tout le monde.
Je sais exactement d’où vient mon fonctionnement. Le départ en vacances, lorsque j’étais enfant, ressemblait à peu de choses près à la même chose avec ma mère qui faisait comme elle pouvait, mais… c’était dur pour elle. Et aujourd’hui, malgré moi, je répète le scénario.
Alors voilà, un jour, j’ai dit STOP !
Il a fallu un bon travail sur moi-même pour accepter de reconnaître que lorsque je me comporte comme ça, ce n’est pas moi ! Fondamentalement, je ne suis pas comme ça, je le sais !
J’ai alors décidé de mettre en place des actions qui me ressemblent.
Et j’ai commencé par me poser cette question :
Comment ai-je envie, MOI, de vivre le départ en vacances ??
Et la réponse fut évidente ! Je veux que ce soit un jour de FÊTE ! En fait, je veux le vivre comme mes enfants le vivent. Et finalement, le vivre comme j’aurais voulu le vivre petite fille… C’est-à-dire vivre la joie et l’excitation du départ, pas le stress.
Finalement, voilà les actions que j’ai décidé de mettre en place pour moi-même et que je conseille dans mes accompagnements pour vivre un départ plus serein et éviter l’incendie :
- Anticiper :
- J’arrête de tout faire toute seule et je délègue en amont à mon mari et mes enfants ce qui est trop pour moi.
- Je ne fais plus mes bagages et ceux des enfants en même temps la veille, mais j’étale la préparation des bagages plusieurs jours en amont pour prendre mon temps.
- Je planifie le fait de m’occuper de la garde du chat plusieurs semaines en avance.
- Je prévois le ménage la veille et non plus le jour même ( où je le délègue, voir je lâche prise et je ne le fais pas du tout)
- Le jour même, je communique à ma famille avec des mots et non pas des cris sur ce dont j’ai besoin.
2. Simplifier :
- Je lâche prise sur la réserve de nourriture et le frigo, après tout on se débrouillera ! Je lâche prise sur l’horaire en sachant que de toute façon, nous aurons du retard et en fait… ce n’est pas grave !
- Je diminue la quantité de bagages : un gros sac pour les trois enfants, et mon mari et moi une petite valise chacun. J’emmène pour mes enfants uniquement 3 – 4 tenues dont une sur eux, peut-importe le nombre de jours où nous partons.
- J’emmène uniquement le nécessaire et le superflu reste à la maison. Je laisse de côté tous les « au cas où » . On se débrouillera, car je sais que nous saurons trouver des solutions s’il nous manque quelque chose.
- Je n’emmène plus de jouets ou quelques livres seulement. Mes enfants ne jouent jamais avec, de toute façon !
3. Vivre la gratitude à fond !
- Je provoque l’émotion de la joie le jour du départ en mettant une musique entraînante qui me donne de la joie, je danse !
- Je mets mes écouteurs si j’ai besoin de me mettre dans ma bulle pendant un moment.
- Je n’hésite plus à mettre un dessin animé à mes enfants pour calmer le jeu.
- Je communique ma joie et je me réjouis !
Maintenant que j’ai compris comment éteindre le feu, il prend beaucoup moins souvent, ou en tous cas beaucoup moins fort… Car oui, j’ai conscience que ce sera un travail sur la durée et je rechute encore parfois… Mais ça vaut le coup 😉
Et toi chère Fabuleuse,
Que peux-tu simplifier pour que les flammes de ton départ en vacances se transforment en feu de joie qui se répand dans toute ta maison ?