J’aime mon corps - Fabuleuses Au Foyer
Dans ma tête

J’aime mon corps

Reïna-Flor Okori 4 août 2017
Partager
l'article sur


Révélez vous, vous êtes fabuleuses et votre corps en est la preuve !

Comment parvenir à être bien dans son maillot de bain cet été ?

Aujourd’hui nous sommes de plus en plus préoccupés par notre bien-être et notre état général. S’écouter, se faire confiance, avoir une intention juste devient une priorité. Paradoxalement le monde actuel est dans la course à la beauté idéale où la place du corps est biaisé par la tendance à la compétition, la comparaison et une forme d’auto limitation.

On dit souvent que le physique des athlètes est beau.

Dans le sport que je pratiquais, l’athlétisme, il y avait toutes sorte de gabarit des grands, des petits, des gros des minces. La plus belle démonstration de cela était lorsque je participait aux JO me retrouvant dans une sorte de tour de Babel avec plus de 200 pays réunis dans le village olympique avec des langues, couleurs et gabarits aussi différent les uns que les autres tous réunis pour l’amour du sport.

Même si sport rime avec corps, le rapport avec le corps est très ambiguë.

Pendant de longues années j’avais une mauvaise perception de mon corps,

je le considérais trop masculin, je n’avais pas assez de si et de ça, trop de muscles etc… Je me souviens : mon entraîneur m’obligeait à me mettre en brassière pendant les entraînements les jours de grandes chaleur alors que je portais de longs tee-shirts sans manches comme les garçons, et des joggings larges pour éviter que mes fesses trop rebondies ne ressortent.

Les seuls moment où je me permettait de me  »foutre la paix » avec cela était lors des compétitions où la tenue la plus adéquate pour franchir des haies était la culotte et la brassière ! Je faisais une fixation sur mon corps!

J’imagine vos réactions à la lecture de ces mots !

La vérité est que :

Parce que je n’acceptais pas mon corps tel qu’il était je le voyais tel qu’il ne l’était pas.

Je n’avais pas compris que ma vraie vocation était de connecter ma force intérieure avec le monde à travers la discipline du sport de compétition.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre…

…ce qu’est vraiment « la force intérieure des femmes », la force de l’essence féminine et l’impact de la perception de celle-ci dans un environnement dominé par des sentiments masculins. C’est à ce moment que j’ai compris pourquoi nous les femmes avons tendances à nous auto-sanctionner.

Pour être plus précise les sentiments patriarcaux masculins s’apparentent à un esprit de compétition exacerbé, où la comparaison et le “travailler dur” sont des valeurs fondamentales. On ne s’arrête pas on peut aller jusqu’au bout, c’est le fameux adage du ‘’No pain no game’’ où il s’agit de jouer la gagne peu importe le prix à payer.

Sportive ou pas, lorsque les femmes acceptent l’oppression de la culture patriarcale du monde elles rejettent la liberté, le ravissement et l’éclat de leur essence féminine sous toutes ses facettes.

Ce genre de femme…

…se voue corps et âme dans l’espoir de réalisation professionnelle, dans son couple, avec ses enfants, pour sa famille, se lançant dans des régimes yoyo avec une insatisfaction permanente ou résignation et s’oubliant quelque peu.

Aujourd’hui tout ça c’est fini ! Le concept des canons de beauté doit être dicté par nous seulement !

Une femme debout dans sa sensualité, bien dans son corps :

  • est connecté à son énergie originelle
  • est capable d’exprimer son envergure, l’amour intrinsèque de soi
  • a conscience que son bien-être et plaisir ne dépendent que d’elle
  • elle est intuition, vibration, interconnexion avec la nature et les éléments.

En gros elle vit avec une féminité assumée qui va au delà de son paraître !

Regardez comment la nature se charge de créer de magnifiques fleurs. Pensez-vous qu’elles se posent la question de si elles sont vraiment dignes ?

La nature et nous sommes la même entité !

Il est important de se ré-approprier notre fabulosité

et de comprendre ces mécanismes… de véritablement aimer nos corps .

Avant de perdre votre temps à vous lancer dans des régimes que vous ne tiendrez pas, ou de vous plonger dans vos paréos et autre cache misère je tenais vraiment à commencer par les fondamentaux !

Nous les femmes sommes merveilleuses, belles et fabuleuses. Cela n’a rien à voir avec notre gabarit mais c’est notre essence divine ! Cela veux dire par exemple qu’il n’y a pas de régime idéal  car il ne suffit pas à vous débarrasser de vos problèmes de poids définitivement, c’est une démarche de tous les jours qui va nous permettre d’obtenir le résultat que nous souhaitons. Mais pour obtenir son poids idéal avec équilibre et harmonie il faut avoir un autre but, plus vaste, plus ambitieux, que la simple volonté d’avoir une meilleure apparence ou forme physique!

Les vacances d’été sont une belle occasion de prendre soin de son corps avec plaisir, bienveillance et faire en sorte que les bonnes résolutions tiennent au delà de l’été ! Allez regardons nous dans la glace et disons le nous ! J’aime mon corps !



Partager
l'article sur


LA NEWSLETTER DES FABULEUSES
Rejoins une communauté
de Fabuleuses mamans
Les aléas de ta vie de maman te font parfois oublier la Fabuleuse qui est en toi ? Comme 150 000 mamans, reçois chaque matin ton remontant spécial maman qui te fera rire, pleurer et réfléchir. La petite attention quotidienne idéale pour prendre soin de toi, et te souvenir à quel point tu es Fabuleuse. Alors rejoins-vite notre communauté de mamans qui ont décidé de prendre soin de leur santé émotionnelle, on n’attend plus que toi ! En plus, c’est entièrement gratuit !


Cet article a été écrit par :
Reïna-Flor Okori

Reïna-Flor Okori est championne d’Europe du 100 mètres haies à 19 ans, trois fois championne de France, sélectionnée pour les JO d’Athènes, de Pékin et de Londres… À son palmarès, s’est ajoutée depuis, l’arrivée de son fils Lior ainsi que l’arrivée prochaine d’un deuxième enfant. Cela fait d’elle une maman comblée qui prouve que l’on peut être maman et plus en forme que jamais.

> Plus d'articles du même auteur
Les articles
similaires
Accepter l’inacceptable
Jamais je n’aurais cru écrire cet article. Je suis prof de philo et je me revois, il y a quelques[...]
deux enfants qui chuchotent
Vous m’admirez ? Si vous saviez…
Samedi, 16 h 50. Je file récupérer mon fils au premier anniversaire auquel il est invité. Avec vingt minutes de retard. C’est le[...]
Conception et réalisation : Progressif Media