Heure d’été, toute ma vie d’enfant, d’ado, d’adulte je t’ai redoutée, je t’ai honnie. Je t’ai regardée arriver avec appréhension et je t’ai subie. Je t’ai subie quand j’étais fatiguée, je t’ai subie quand mes petits élèves étaient encore plus fatigués que moi.
Cette année, c’est bien la première fois que je compte les jours qui me séparent de toi.
Enfin !
Oui, enfin, cette heure d’été va nous permettre de vivre au même fuseau horaire que ma Chouette. Elle débute généralement sa journée peu avant 5h. Ça picote légèrement. C’est fou comme on ne s’y habitue pas ! Et évidemment, elle réveille toute la maisonnée avant l’aurore, s’il vous plaît ! La grande sœur comme les parents ont des cernes jusqu’aux genoux. Les voisins aussi.
Parfois j’hésite à nous faire dormir à la cave.
Lundi matin, elle se réveillera peu avant 6h, voire, si les étoiles sont alignées et que les dieux sont avec nous, après 6h. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Ça veut dire que je vais dormir une heure de plus, et que ça… C’est la meilleure chose qui me sera arrivée depuis longtemps ! (Pourvu que je me couche une heure plus tôt, et ça c’est ma pleine et entière responsabilité…)
Chère Fabuleuse maman,
Toi qui as un petit lève-tôt, qui a un bébé-chouette, ou même un enfant-chouette, je souris avec toi, je regarde avec toi le calendrier avec le fol espoir qu’enfin notre précieux ami le sommeil passe une heure de plus avec nous chaque nuit. Parce qu’une heure par jour ou une heure par nuit, c’est si peu mais c’est si essentiel…
Je croise les doigts, pour toi, pour moi !
Ce texte nous a été transmis pas une fabuleuse maman, Olivia Murzabekov.