Pas facile de concilier nos envies d’hommes et de femmes avec les contraintes de notre quotidien et les influences extérieures. Pas facile de trouver le juste milieu entre excès d’amour et indifférence, entre laisser-faire et autoritarisme, entre épanouissement personnel de son enfant et réalités de la vie.
Et pourtant, nous rêvons tous d’une vie familiale harmonieuse et fluide où chacun puisse trouver sa place et toute sa place.
Nous le savons bien aussi, les mamans ont encore aujourd’hui un rôle prépondérant dans la vie de famille. Mais cela signifie-t-il obligatoirement qu’elles doivent passer après tout le monde ? Cela signifie-t-il qu’elles doivent « s’oublier » pour être une bonne mère ?
La définition de la « bonne mère » n’existe pas. Ce qui es sûr en revanche, c’est qu’une femme qui se connaît bien, qui connaît ses qualités et ses défauts et sait en tirer parti, aura plus de chances de mieux vivre sa vie de femme et de maman.
Apprendre à se connaître n’est pas une attitude égoïste ou nombriliste. Mieux se connaître permet à terme de mieux s’accepter telle que l’on est, de mieux s’aimer soi-même.
Comment puis-je bien aimer les autres si je ne m’aime pas ? Comment puis-je comprendre les autres et donc mieux les accompagner, si je ne me connais pas ?
Beaucoup de mamans le disent, pas facile de dire non à nos petits bouts ! « Mais tu comprends si je lui dis non, il va être malheureux ! ». Et parfois cela débouche sur des cris que l’on regrette ensuite. Se connaître, c’est accepter ses limites. Par exemple, je sais qu’au-delà d’une certaine heure, j’ai besoin de calme et de repos, sinon je craque.
Le savoir et l’accepter va me donner la force et la conviction pour dire non à mon fils qui se relève pour la troisième fois.
D’autres mamans culpabilisent à l’idée de prendre du temps pour elles-mêmes. « Mais tu comprends, je travaille beaucoup alors je dois leur donner tout le reste de mon temps… »
Se connaître, c’est accepter aussi son besoin de prendre du temps pour soi, du temps avec les copines, avec son mari ; le savoir va me donner la force et la sérénité pour planifier et profiter pleinement de ces moments sans regret et sans culpabilité ! Je pourrai ensuite me consacrer pleinement et avec le sourire à toutes les tâches familiales qui m’attendent.
Si je suis bien avec moi-même, je saurai mieux comment aider mes enfants, comment m’adapter à chacun. Bref, je saurai mieux les aimer !