« Je redoute la rentrée. Chaque année c’est pareil. Septembre, c’est le pire mois de l’année. »
Assise à la terrasse d’un café, mon amie, mojito en main et lunettes de soleil rivées sur le bout du nez, commence à stresser. Nous venons tout juste de terminer le récit de nos vacances respectives qu’elle songe déjà à la rentrée et fronce les sourcils. Elle redoute ce qui va arriver…
Combien sommes-nous dans ce cas ? À redouter le marathon de septembre ?
Qu’on soit très organisée (ou pas), qu’on ait essayé d’anticiper au maximum (ou pas), on craint toutes de ne pas tenir la distance… Entre le cahier bleu 24×32 petits carreaux à reliure qu’on aura oublié d’acheter et qu’il nous faudra trouver au pied levé, les papiers chaque année identiques que l’école nous demandera de remplir et que nous passerons nos soirées à compléter, les inscriptions à la danse, au karaté, au football ou à la zumba qu’il ne faudra pas rater, les réunions de rentrée ou de lancement à tout va… on a déjà la tête qui fume et un point de côté rien que d’y penser.
La rentrée, ça ne fait aucun de doute, est un vrai challenge, une course d’endurance qui ne dure pas seulement quelques heures, mais plusieurs semaines !
Chez les Fabuleuses, on apprend jour après jour à relever les défis que la vie met sur notre route et celui de la rentrée, on compte bien le surmonter ! En y prenant même un peu de plaisir, si, si !
L’une des clés est de démarrer la course bien entraînée et équipée. Voici quelques idées.
1. On arrête de penser que la rentrée rime avec mal-aux-pieds-et-je-veux-retourner-tout-de-suite-en-vacances-à-l’île-de-Ré. On se rassure intérieurement en se rappelant que l’année dernière, et toutes les autres années qui l’ont précédée, on a survécu à cette période. Oui, on peut le faire ! On va y arriver !
2. On choisit quelques-unes de nos photos préférées de l’été, on les imprime vite fait sur l’imprimante familiale et on les accroche dans un endroit bien visible de la maison, histoire de poser notre regard dessus matin et soir. Effet détente immédiat. À chaque passage, notre cerveau repense à ce moment agréable que nous avons vécu et arrête de stresser.
3. Pour les plus créatifs, on peut aller encore plus loin en imaginant un tableau de vision. C’est simple, ludique et c’est une belle réalisation à faire seul ou en famille ! Valérie de Minvielle (psychologue et chroniqueuse pour les Fabuleuses) propose cet outil pour aider notre mental à se focaliser sur ce que nous souhaitons réellement faire et vivre. L’idée consiste à réaliser un tableau à partir de collages, de dessins ou de peintures qui représentent nos envies, nos projets. Grâce à lui, nous orientons nos pensées vers ce qui est important pour nous, nos objectifs propres. Envie de reprendre le sport à la rentrée ? De s’offrir un abonnement au théâtre ? De voir davantage les copines ? On choisit une image qui symbolise chacune de ces idées, on les colle sur un grand papier, et voilà un magnifique tableau de vision qui aidera notre mental à mettre en œuvre ce qui nous tient vraiment à cœur cette année !
4. On ponctue le mois de septembre de moments légers et doux, afin de prolonger encore un peu l’effet détente de l’été. Un apéro avec des amis qu’on n’a pas vus en juillet – août, une soirée « rétrospective des photos de vacances » en famille sur l’écran de la télévision, un pique-nique dans le jardin qui nous rappelle celui qu’on a savouré dans la Drôme…
5. On profite de la douceur de l’été indien car le mois de septembre est souvent très agréable côté météo. On a encore de belles journées ensoleillées, on en a fini avec les canicules de l’été et les arbres commencent gentiment à se teinter de mille couleurs flamboyantes. Alors sur le chemin de l’école, du boulot ou de la maison, on peut s’émerveiller du spectacle qui s’offre juste devant nos yeux. C’est easy, gratuit et effet smile garanti !
6. On fait la liste de tout ce qui va être sympa en cette période de rentrée : retrouver les amis de l’asso dans laquelle on est impliquée, papoter avec les copines après le cours de Pilates, démarrer une nouvelle pièce de théâtre ou tout simplement échanger quelques sourires avec d’autres parents devant le portail de l’école. Car on le sait, on vit tous la même course, on est tous en petites foulées, un peu essoufflés mais pas si loin de la ligne d’arrivée !