Ces moments de pur malaise quand on est parent : hashtag gênance - Fabuleuses Au Foyer
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Ces moments de pur malaise quand on est parent : hashtag gênance

deux femmes qui se cachent les yeux de gene
La Rédaction 21 septembre 2023
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Dans la parentalité, il y a des moments d’émotion, d’exaltation, de fierté, d’attendrissement, bref, des tonnes de bisous-paillette remplissent nos cœurs, la plupart du temps… Tu nous vois venir, chère Fabuleuse : chausse tes lunettes second degré, et savoure le récit de nos plus gros fails de maman. Ceux que nos enfants nous ont offerts ou ceux que, dans notre innocence de daronne has been, nous leur avons imposés. Rendons à César ce qui est à César, l’expression « hashtag gênance » fut portée à notre connaissance par le fils d’une des rédactrices. Douze ans, l’âge créatif pour le meilleur et pour le pire. 

Plonge avec nous dans ces moments de gênance parentale, ceux qui te font devenir rouge, bafouiller et redevenir cette enfant de 5 ans prise en flagrant délit la main dans le pot de confiture (ou le sachet de chips, selon les goûts).

Gênance parentale au top : 

  • Tu as oublié que c’était le jour de la photo de classe et ton enfant a l’air d’être habillé en Desigual (nous n’avons rien contre les gens qui s’habillent en Desigual. Une question demeure cependant : faut-il distinguer l’artiste de l’œuvre ?)
  • Oups, c’était aujourd’hui la sortie scolaire ? Ton enfant n’a ni pique-nique, ni crème solaire/casquette et encore moins la tenue appropriée pour monter sur Fifi le poney. Pas grave ma fille, Sissi aussi, elle montait en jupe.
  • La maîtresse te prend à part pour te dire que ton fils a fait pipi sur le seul arbre de la cour de récré. #rural
  • Ton ado n’a pas encore bien compris le principe du déo. Et tu dois l’emmener chez l’orthodontiste directement après le cours de sport. Et l’orthodontiste, trop beau gosse, te regarde avec un air soupçonneux. 
  • L’école t’appelle parce que ta fille raconte à toutes ses copines que tu lui as fait un auto-test Covid. Et que c’est positif. Alors que tu l’as testée. Et que c’est négatif.
  • Ton fils explique à sa maîtresse que maman est en prison. En effet, tu es gardienne dans une prison. Pas certaine que la maîtresse ait saisi la nuance, vu son regard quand tu viens le chercher le soir.
  • Pour connecter avec une maman de l’école, tu l’abordes avec un grand sourire en lançant : « Ah, c’est vous la maman de Léo ? Je suis ravie de vous rencontrer, mon fils m’a tellement parlé de lui ! » Et elle te répond, l’air mi-outré mi-affligé : « Mon fils s’appelle Léandre. »
  • Tu assistes, l’air contrit, à un atelier de sensibilisation au sujet du harcèlement. Tu notes tout ce que le gendarme dit et ta voisine te lance : « Ah, c’est vous, la maman de Kevin ? Vous savez que votre fils n’arrête pas de traiter ma fille de “souillon qui pue”… ? » 

Revers de la médaille, parfois, la gênance, c’est toi qui en es la source : 

  • Tu n’as pu te garer qu’en double file devant le collège et tu agites la main par la fenêtre en criant « Youhouuuu chouchouuu je suis là ! ». Ton fils fait un détour de 1,3 km avant de venir s’asseoir à côté de toi.
  • Tu as enfilé ta nouvelle robe, celle dans laquelle tu te sens over-sexy. Au moment d’embrasser tes enfants sur le trottoir de l’école, ton ado te lance : « Maman, on voit ta culotte. Tu peux mettre ton pull autour de la taille, steuplé ? » Et il s’en va en secouant la tête : « tellement gênant ».
  • Ta fille, qui a fêté son anniversaire à l’école, passe le portail, l’air dépité. « Ben alors, c’était pas chouette de partager des bonbons avec tes camarades ? » Apparemment non : ton opération recyclage des fonds de placard a été un fiasco. Sucettes en chocolat toutes blanches (elles datent de Pâques dernier), Dragibus craquelés, Arlequin collants : tu t’es faite griller.
  • Tu repères sur le trottoir du collège Marion, la jeune fille dont tu as cru comprendre qu’elle tenait une place particulière dans le cœur de ton fils. Tu lui fais un grand sourire et lui dis : « ravie de te connaître, je suis la maman de Noah ». Ton fils pâlit. Sourire gêné en retour : elle a rompu la semaine dernière. 
  • Tu es en retard pour déposer les enfants à l’école : le portail est fermé. Tu tambourines façon Jacquille pour te le faire ouvrir quand ton enfant te dit d’une petite voix : « heu, maman, il y a la sonnette, juste là. »
  • Pour ta com’ d’artiste, tu as un compte Instagram sur lequel tu t’exposes parfois en mode foldingue (ça fait partie du personnage). Un soir, ta fille t’avoue, les larmes aux yeux : « Maman, Lanna m’a dit que tu faisais n’importe quoi sur internet, c’est sa mère qui lui a montré »
  • Pensant bien faire, tu changes ta fréquence radio et tombes sur la chanson pref de tes pré ados. Pleine d’enthousiasme, tu t’écries : « C’est vrai que c’est top, Laure et Sam ! ». Silence consterné dans l’habitacle. (*si tu n’as pas saisi le problème, sache que cette maman parlait de Orelsan).


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La Rédaction

Notre mission : porter un regard sincère sur la maternité à l'intérieur et à l'extérieur du foyer, rejoindre les femmes dans leur vie réelle et non rêvée, et donner la parole aux mamans d’aujourd’hui.

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