Vous déprimez à l’idée de sortir du lit. Vous perdez patience avec vos enfants. Vous comptez les heures : vivement qu’ils dorment. Si seulement vous pouviez revenir en arrière, dans ce monde merveilleux où personne ne vous tape sur les nerfs à longueur de journée. Il vous arrive parfois d’avoir envie de tout plaquer. Est-ce seulement un petit coup de mou ? Ou bien avez-vous affaire, sans le savoir, aux symptômes d’un burn-out maternel ?
Comment savoir si je suis en burn-out ?
J’ai posé à la question à Moïra Mikolajczak, chercheuse et auteure de Le burn-out parental : l’éviter et s’en sortir (éd. Odile Jacob, 2017), qui est mon invitée de la semaine.
“Le burn-out, explique-t-elle, est toujours le résultat d’une balance entre ce qui nous pèse et les ressources qui nous permettent d’aller bien. Lorsque les facteurs stressants sont plus nombreux et plus intenses que les facteurs bienfaisants, on risque de tomber dans l’épuisement.”
Essayez de comprendre ce qui vous épuise
“Il ne sert à rien d’agir, poursuit Moïra, si vous ne savez pas où vous en êtes ! Avant de prendre une quelconque décision, il est essentiel de faire le bilan.” Le burn-out est un mécanisme qui nous fait perdre pieds : l’objectif premier est donc de prendre un peu de recul pour analyser sa situation :
- Qu’est-ce qui me fatigue ?
- Qu’est-ce qui me stresse ?
- Pourquoi suis-je irritable en ce moment ?
Et vous, êtes vous en burn-out parental ?
L’application mobile “Docteur Mood, burn-out parental” vous permettra de faire gratuitement ce premier exercice.