Il est 8h30. Je viens de déposer mon aînée de 5 ans à l’école. Je me suis arrangée pour ne pas avoir à emmener les deux plus petits (1 an et 2 ans) dans la voiture. Je les laisse dormir encore un peu à la maison avec leur père. Je m’occupe d’eux toute la journée alors cette parenthèse, pour amener seule ma fille à l’école, est précieuse pour moi.
Je suis sur le trajet du retour, seule pour 15 minutes (Allez, 20 en comptant les bouchons). Enfin seule ! C’est le moment que je choisis pour écouter mon podcast de la semaine du Village 2.
- 20 minutes de fun, de plaisir, de détente et de réflexion sur moi-même.
- 20 minutes de coupure avec mon quotidien de maman.
- 20 minutes qui ont l’effet d’une sucrerie avec un effet bien plus énergisant et sans dommage collatéral 😉
- 20 minutes juste pour moi.
Que j’aime ce moment !
Alors, oui, les voitures qui font la queue pas loin de la mienne se demandent pourquoi je me déhanche autant dans la voiture. Et pourquoi j’ai le sourire qui monte aux oreilles, mais… maintenant, ça m’est égal !
J’ai compris depuis plus d’un an maintenant :
- Combien j’ai besoin de bouger quand je suis à plat
- Combien j’ai besoin de respirer quand je n’ai plus de souffle
- Combien j’ai besoin d’apprendre quand je n’avance plus
- Combien j’ai besoin d’écrire quand mes pensées sont floues.
Le Village 2 me permet aujourd’hui d’ancrer ces habitudes dans mon quotidien et d’approfondir tout ce que j’ai découvert dans le Village 1. Je peux aussi revenir sur ce qui m’avait moins rejoint ou ce dont je n’avais pas besoin.
La voix d’Hélène ou Anna m’encourage. Les musiques de David me donnent de la pêche. Et j’arrive à la maison. Je n’ai pas tout à fait fini mon podcast…
Je choisis de faire durer un peu le plaisir.
Je reste dans la voiture encore quelques minutes pour écrire ce que je veux garder de ce moment dans mon carnet. Comme des pépites à conserver précieusement et sur lesquelles je pourrais revenir.
Enfin, je sors de la voiture et je m’avance vers la maison. Je me sens ressourcée et détendue. Prête pour une nouvelle journée. En montant les escaliers, j’entends mes deux petits lurons qui sont réveillés et qui m’attendent derrière la porte… Je prends une respiration. Je l’ouvre.