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Vie de famille

10 choses que je ne regrette pas de ma vie d’avant

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Agathe Portail 8 novembre 2023
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Soirée mousse, dancefloor jusqu’à l’aube, abdos crunchy, teint de rose,

oh, la liste est longue de ce qui s’est fait bien rare dans ma vie depuis que je suis maman. Mais aussi étrange que cela paraisse, la balance n’est pas du tout déséquilibrée et je ne regrette vraiment pas de les avoir eus, mes petits marcassins. Est-ce que pour toi c’est pareil ? Quelle que soit ta réponse (qui dépend probablement de là où tu te situes sur l’échelle de l’épuisement), je te mets au défi de faire la liste, toi aussi, des choses que tu ne regrettes pas de ta vie d’avant. 

Voici la mienne, fortement influencée par le fait que j’ai eu mon premier enfant à vingt-cinq ans :

1- Mes certitudes

Une fois que la maternité les fait toutes valser, je me trouve bien cloche d’y avoir cru dur comme fer avant de devenir maman. Mais pour qui je me prenais, franchement, d’avoir un avis ferme et définitif sur l’âge idéal pour commencer la diversification ? Grâce à la maternité, je suis devenue bien plus open, un peu moins jugeante. Un poil d’humilité ne nuit jamais. Attention, il semblerait que les certitudes reviennent au galop dès qu’on est sorties du tsunami : vigilance !

2- Ma fainéantise

Quel gâchis, que de temps perdu à ne rien faire ! Maintenant que je lorgne sur les livres que je n’ai pas lus, sur les recettes que je n’ai jamais faites, sur les défis sportifs que je n’entreprendrai plus par peur de laisser ma rate et mon foie sur le bitume, je vous le demande : mais qu’est-ce que j’ai foutu jusqu’à mes 25 ans, alors que je n’avais aucune couche à changer, aucun rendez-vous chez l’orthoptiste, aucun repas à préparer et presque pas de linge à laver ? 

3- Ma carte Gaumont illimitée

Les plateformes de streaming n’existaient pas, je bingewatchais donc des films sur grand écran, parfois quatre dans le week-end, à tel point que je finissais pas regarder des trucs bof bof qui ne me laissaient pas de souvenir impérissable. Pourquoi je ne regrette pas cette époque ? Mais parce que mes amis, aujourd’hui chaque soirée au cinéma est un ÉVÉNEMENT ! C’est le plaisir ultime, rare, chaque film vu marque l’année d’une empreinte indélébile. 

4- Les dodos à même des matelas sans housse

On n’a vraiment aucun amour propre, quand on est jeune. Aujourd’hui je kiffe mon alèse toute blanche, mon joli drap de lit qui fleure bon la lessive, et ma couette en plume d’oie. Je m’embourgeoise et ça me plaît. Du coup, mon mari a très envie de m’emmener camper dans la forêt en novembre. « Pas de problème, lui réponds-je, depuis que nous avons un matelas gonflable fluffy et des pyjamas hydrofugés, je suis prête à te suivre en Patagonie ! ».

5- Mon narcissisme

Évidemment, avant je ne parlais que de moi. Maintenant, je ne parle que de mes enfants. Net progrès.

6- La malbouffe

Le petit cheeseburger pour éponger la fiesta de la veille (efficace et pas cher), le kebab de quatre heures à la sortie des cours, le pot d’un kilo de fromage blanc à la fraise de chez Lidul englouti en quatre minutes au saut du lit… j’y pense, parfois, avec un haut le cœur, quand j’épluche les tagliatelles de courgettes qui accompagneront ce petit risotto aux truffes qui embaume la cuisine. 

7- La moisissure dans mon frigo

Haut le cœur bis. J’ai échappé à la salmonelle, à E-Choli, à la Listeria, à l’intoxication alimentaire B72, à l’eczéma jaune à pois bleus… Je n’étais pas une jeune femme particulièrement sale (si, si, dirait ma BFF), mais bon, nettoyer mon frigo n’était pas ma priorité. Maintenant, je kiffe tout passer au vinaigre blanc et essuyer le compartiment à œufs avec un petit chiffon tout doux.

8- Ma déco pourrave de panneaux et plots de chantier

Je te le disais plus haut, la transition « étudiante-mamounette » s’est faite en trois ans. Ma vie d’avant les bébés comportait donc encore quelques vestiges du type table basse bricolée avec un panneau « Stop ». Outre le fait qu’il faille donner l’exemple aux enfants (Marie-Loana, non, on ne vole pas la poubelle des voisins sous prétexte qu’elle est moins déglinguée que la nôtre), j’ai gagné en bon goût. Nous parlerons des magnets sur le frigo et des dessins épinglés sur chaque centimètre carré du mur des toilettes plus tard.

9- Mon histoire d’amour avec la fast fashion

Avant les enfants : budget fringues-pas-chères no limit, sinon celle de mon autorisation de découvert. Après les enfants : j’ai UNE cartouche soldes pour ma pomme une fois toute la tribu rhabillée pour la saison, autant la cramer pour une belle pièce durable, faut que ça résiste à une machine 60 degrés, aux griffes du chat, aux doigts collants de zébulon et au chewing-gum oublié sur mon fauteuil dans la voiture. En gros, j’achète du néoprène, garanti sur trois générations.

10- Mon vide affectif

Oui, c’était un peu tristoune de kiffer la life toute seule. On pourrait objecter que kiffer à deux, c’est super aussi, et que ça n’implique pas forcément d’avoir des enfants pour être comblée affectivement. Mais, que veux-tu, je parle de ce que je connais, soit un bébé arrivé moins de deux ans après notre rencontre avec mon Fabuleux. Je suis passée en 23 mois de Bridget Jones à Famille XXL (si on exagère un tout petit peu). Donc la jauge affective a été très très vite submergée d’amour. 



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Cet article a été écrit par :
Agathe Portail

Maman de 4 enfants (très) rapprochés et girondine d’adoption, Agathe Portail écrit des romans adultes édités chez Actes Sud, Calmann Levy et J'ai lu, mais aussi des romans historico-fantastiques édités par Emmanuel Jeunesse.

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