Notre monde occidental est une course contre la montre géante, où le stress de la to-do-list est devenu la norme.
- Il faut travailler, bien sûr, pour payer les factures
- Le contrôle technique, les papiers administratifs, les rdv chez l’ophtalmo
- Le foot, la danse, le piano, le solfège, les courses
- Les varicelles et les angines qui se déclarent toujours au mauvais moment
- Les notifications qui se multiplient sur nos téléphones
- La boîte mail qui se remplit de plus en plus vite
- Des dizaines de messages même pas encore écoutés sur le répondeur
- Et cette boule au ventre parce qu’on n’a pas encore fait la réservation pour les prochaines vacances.
On est tellement rongé par l’inquiétude de ne pas réussir à tout faire, qu’on en oublie l’essentiel.
La clé pour retrouver le calme et la sérénité ? Elle est tellement évidente que la plupart d’entre nous ne le voyons même plus. Tu sais, comme lorsque tu perds tes clés et que tu te mets à la chercher dans les endroits les plus improbables : sous le lit, entre les coussins du canapés, dans la douche… Et lorsque tu arrêtes de chercher, tout à coup tu les vois, tes clés. Où ça ? Ben à l’endroit où tu les ranges habituellement !
Le secret du calme est juste sous nos yeux, tellement évident qu’on ne le voit même plus. On s’agite, on s’empresse, on se débat dans le marécage des tâches quotidiennes, si bien que la solution, aussi évidente qu’elle puisse être, reste cachée à nos yeux.
Ce secret, es-tu prête à le (re)découvrir aujourd’hui ? Alors le voici :
Tu ne peux pas tout faire.
Voilà, c’est aussi simple que ça.
- Tu ne peux pas tout faire.
- Tu ne peux pas tout gérer.
- Tu ne peux pas tout contrôler.
- Tu n’en as pas fini avec cette sensation d’être dépassée par tout ce que tu as à faire.
- Tu n’en as pas fini avec cette sensation d’être constamment en train de rattraper ton retard.
- Tu n’y arriveras jamais !
Et crois-le ou non : c’est une bonne nouvelle !
Voilà une chose que j’ai découverte et qui a totalement changé la gestion de mon temps :
“Un des pires emplois qu’un puisse faire de son temps, c’est de s’appliquer à très bien faire quelque chose qu’il n’est aucunement nécessaire de faire.”
En d’autre termes : gérer son temps, c’est gérer ses priorités !
- C’est savoir dire non aux autres : “non, ça je ne vais pas pouvoir le faire”
- C’est savoir s’avouer à soi-même également : “non, ça je ne vais pas pouvoir le faire”
- C’est savoir dire : “je ne suis pas moins bien parce que je ne fais pas tout”
- C’est oser dire : “je suis fabuleuse, parce que ma valeur n’a rien à voir avec l’état de l’évier, ni des poubelles qui puent, ni de ce tas de linge sale, ni de ma boîte de réception qui déborde, ni avec ce sapin de Noël qui est toujours au milieu du salon le 15 avril”
- C’est oser dire : “ménager un peu la fabuleuse qui est en moi, ce n’est pas du temps perdu”
Tu ne peux pas tout faire. Ce n’est pas un scoop, c’est simplement la réalité, une réalité trop souvent oubliée. Tu as le droit de décider, entre deux tâches, laquelle est la plus importante à tes yeux, en fonction de tes priorités. Comme l’a dit le grand Goethe :
“On a toujours suffisamment de temps, encore qu’il faut bien l’utiliser.”
Passer du temps avec ceux que tu aimes, écouter ta musique préférée, faire ce qui doit réellement être fait, et ne pas faire le reste, tant pis si certains sont déçus.
L’immense majorité des gens se sentent dépassés par tout ce qu’ils ont à faire en trop peu de temps. Et lorsqu’on est maman, c’est encore pire évidemment, puisqu’en plus d’un nombre incalculable de tâches, on doit composer avec l’imprévu qui est le propre des enfants. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut être débordée ET détendue !
Pour cela, il faut décider d’arrêter de courir après cette chimère. Il n’y a pas de ligne d’arrivée. Nous ne pouvons pas tout faire. Plus on se démène pour combler notre retard, plus les tâches continuent d’affluer comme un raz-de-marée.
Tu ne pourras jamais tout rattraper.
Avant, j’allais bien quand j’avais coché toutes les cases de ma to-do-list. Autrement dit, j’allais bien pendant quelques minutes par jour. Aujourd’hui, j’apprends à dire non… et je ne suis pas morte !
Est-ce que je déçois des gens ? Oui !
Et je déteste ça. Mais je vais mieux. J’ai compris une chose : je n’irai pas très loin si mon niveau de joie dépend des attentes des autres (mari, enfants, parents, collègues, clients, voisin et tout ce que tu veux)… et encore moins de mes propres attentes envers moi-même, qui sont souvent les plus exigeantes.
Alors j’avance, un jour à la fois, je fais ce que je peux, dans l’ordre de mes priorités, ayant bien compris que je ne peux pas tout faire et que par conséquent, je ne peux pas plaire à tout le monde.
C’est bien pour cela que la gestion du temps, en fin de compte, a tant à voir avec l’estime de soi : accepter de ne pas placer ma valeur dans mes impossibilités, ni dans ce que les autres pensent de moi, mais décider d’estimer avec tendresse, quoi qu’il arrive, la fabuleuse qui est en moi.