S’endormir plus facilement : une histoire qui commence au berceau
« T’inquiète, c’est normal qu’il hurle, il décharge les émotions de la journée. »
Cette phrase mi rassurante mi angoissante…
…toutes les mamans ou presque l’ont entendue au moins une fois. La question qui se pose n’est pas « est ce que cette phrase m’a vraiment aidée à prendre du recul avec ces cris de la mort-qui-tue-qui-arrache-la-vie-qui-la-rend-pas », mais plutôt « est ce que les choses ont vraiment changé depuis ma propre période nourrisson ? ».
S’endormir plus facilement : un défi
Peut-être que tu fais comme moi partie des mamans qui se couchent avec l’intention de dénouer la tête sur l’oreiller tous les nœuds de la journée, mais aussi avec l’idée de réfléchir à ce que tu as mis de côté en te disant « j’y penserai au calme plus tard », voire avec l’espoir de faire fonctionner à bloc ta créativité. Personnellement je compte sur ce moment après l’extinction des feux pour construire mes romans : imaginer les personnages, les placer dans des lieux, penser aux articulations de mes intrigues…
Résultat, mon cerveau mouline pendant au moins une heure après avoir fermé mon bouquin et rangé mon téléphone.
Le moment du coucher agit aussi un peu comme le fixateur des émotions de fin de journée : difficile de se réveiller de bonne humeur quand on s’est endormie de mauvais poil.
S’endormir plus facilement : la technique Dumbledore
Quand j’ai une grosse pelote de laine embrouillée à la place du cerveau, j’ai une super technique qui m’oblige à tirer le fil, c’est le fait d’écrire tout simplement. J’ai vraiment l’image de ce truc fou dans Harry Potter : c’est le moment où Dumbledore pose sa baguette sur la tempe d’Harry et il en tire un long fil argenté qu’il dépose dans une bassine : la pensine. Ça vous parle ? Cette image du fil qu’on sort du crâne est extrêmement puissante, pour moi en tous cas, et en tant que simples Moldus, notre baguette magique, c’est un stylo.
L’effet magique du stylo est multiple.
Il force à poser les choses de façon linéaire alors que notre cerveau fonctionne le plus souvent de manière arborescente (comme on dit en Mayenne « v’la l’bor…l » ). Son autre effet magique ? Ce qui est dehors sur le papier n’est plus dedans coincé entre l’hypotalamus et le mésencéphale. Et last but not least : écrire a le pouvoir de modifier la polarité de mon humeur.
S’endormir plus facilement : oui, mais écrire quoi ?
Dans ce brillant exposé, thèse antithèse synthèse, tu vois venir la conclusion chère Fabuleuse : pour t’endormir dans les meilleures conditions, je te conseille de prendre un stylo, le dos bien calé avec ton oreiller et celui de ton fabuleux que tu lui rendras plus tard, d’attraper un de ces quatorze carnets de ton stock : à spirale, broché, ligné, non ligné, avec marque page en tissu, coins métallique, avec couverture à fleurs trop belle, Moleskine, Hema, Carrefour, acheté en gare, à la boutique de la plage, en faisant les courses hebdomadaires… bref, tu sais que je sais que tu en achètes par palanquées.
Mais pour écrire quoi ? Par quoi commencer ?
S’endormir plus facilement : la solution magique du cahier du soir
Chez les Fabuleuses, on est des Moldus certes, mais on s’y connaît un peu en magie et en fées. Nous nous sommes donc penchés sur ce qui te ferait du bien d’écrire chaque soir, pour te préparer à glisser dans le sommeil avec sérénité : te rappeler un souvenir doudou, relire ta journée avec des lunettes positives, laisser libre cours à ta créativité, stimuler ta gratitude, mobiliser tes cinq sens pour revivre des sensations heureuses…