Pauline Costa, 28 ans, est “chasseur de trésors pour petites fripouilles”. Maman d’un garçon de cinq ans et de jumelles de deux ans, elle est la fondatrice de la boutique en ligne Cha’gribouille. Vous pouvez découvrir ici son interview d’Hélène Bonhomme. Aujourd’hui, à notre tour de faire sa connaissance !
Bonjour Pauline et merci de nous accorder ce moment entre mamans ! Qu’est-ce qui te plaît dans le fait d’être mompreneur ?
Bonjour à toutes ! J’ai toujours été attirée par l’entreprenariat, qui me permet de concilier tout ce que j’aime. J’y trouve une forme de liberté et d’équilibre entre travail et famille, et un équilibre émotionnel par rapport aux relations professionnelles que je connaissais avant, dans ma vie de fleuriste. Cela a pris du temps, mais j’ai trouvé mon équilibre de maman/femme et chef d’entreprise, et j’y trouve tout ce que je veux être !
Peux-tu décrire ton entreprise en 20 mots ?
Cha’gribouille, c’est la marque de mes créations de fresques murales pour chambres d’enfants et ma boutique en ligne de cadeaux pour enfants.
Pourquoi la déco et les jouets pour enfants ?
Avant même d’être enceinte de mon premier enfant, j’avais déjà fait le croquis de la fresque murale pour sa chambre ! À la maison de naissance de Pontoise, j’ai rencontré plusieurs mamans qui avaient la même philosophie que moi. Quand elles ont vu le panneau que j’ai créé pour afficher les faire part de naissance, elles m’ont convaincue que c’était dommage de ne pas proposer un service de création de fresques.
Quel a été le déclic pour te lancer ?
J’étais en pleine remise en question par rapport à mon métier. Après la naissance de mon fils, j’ai fait une dépression post-partum. Pour sortir de ce genre de situation, il faut un avant et un après : j’avais besoin d’un projet. Comme je ne pensais pas pouvoir vivre uniquement de la création de fresques, et comme j’aime le commerce, j’ai lancé en plus ma e-boutique de cadeaux pour enfant : Cha’gribouille.
Où est-ce que tu trouves ton inspiration pour tes produits ?
Sur le web, dans des salons (d’ailleurs je rêve d’aller au salon du jouet à Nuremberg et à New York) et dans mes échanges avec mes clients. Au niveau du dessin, je m’inspire aussi des livres de mes enfants. J’ai toujours été très sensible aux couleurs, aux formes, je crois qu’il y a une petite artiste au fond de moi !
Ton plus grand succès ?
Au-delà de ma famille (que je ne peux pas réduire à un succès, ils sont bien plus que ça !) je dirais que c’est d’avoir surmonté ma dépression et monté mon entreprise.
Une journée de travail habituelle ?
J’ai la chance de pouvoir déposer les enfants à l’école et à la crèche. Ensuite je vais sur mon lieu de travail, je fais mes colis, je réponds aux mails, je fais connaître Cha’gribouille sur le web, je dépose les colis… Puis je récupère mon fils et je rentre travailler à domicile. Plus tard, je récupère mes filles. Ma journée-type existe sans exister : j’adapte en fonction des événements et si besoin je compense le soir. Par exemple pendant la canicule de cet été, j’ai pu emmener mon fils à la piscine après l’école et reprendre le travail une fois que tout le monde était au lit.
Un conseil pour une maman qui aurait envie de lancer son projet / son entreprise ?
Si c’est sur le web, j’en ai beaucoup ! Je propose d’ailleurs mes services d’accompagnement pour des gens qui veulent se lancer dans le e-commerce à petite échelle. De manière générale, mon conseil serait de beaucoup se former et s’informer, et de se faire un réseau solide. On apprend énormément avec les autres. Le partage est une clé dans toute ma vie.
Ton dernier projet ?
Je viens de lancer @ 200 % avec son blog où je partage mes expériences à la fois familiales et professionnelles mais toujours autour de l’entreprenariat. J’aimerais éviter à d’autres de faire les mêmes erreurs que moi !
D’après toi, pourquoi il faut dire à toutes les mamans qu’elles sont fabuleuses ?
Parce qu’on a des ressources insoupçonnées, qu’on n’aurait jamais imaginées avant d’avoir des enfants ! Ces ressources sont valables pour toute notre vie.
La maternité est une première vague qui nous lance sur le chemin de la vie (ensuite il y aura d’autres vagues, par exemple entreprendre, perdre ses parents….). Pour ma part, c’est en devenant mère que j’ai eu l’impression de devenir femme.
Pour finir je souhaite te remercier, Hélène, de m’avoir invitée et je vous invite toutes à croire en vos rêves: chacun est maître de son destin !
