Maternité : dois-je tout accepter par défaut ? - Fabuleuses Au Foyer
Maman épuisée

Maternité : dois-je tout accepter par défaut ?

femme qui lève les mains
Cécile Guittier 1 octobre 2023
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Le mot “consentement” est à la mode et c’est une bonne chose.

Lorsque je navigue sur le web, on me demande mon consentement à chaque page. Ça en deviendrait presque fatiguant. Mais au moins, je sais que je maîtrise la trace que je laisse sur la toile, pas vrai ?

Un jour, j’ai changé les paramètres des cookies devant une amie qui regardait le même écran. « Tu t’embêtes à paramétrer les cookies ! Personne ne fait ça. Moi, j’accepte tout par défaut, sans regarder. » Sa réaction m’a fait réfléchir à la notion de consentement, sur le internet et ailleurs. 

Ah, les cookies. Ces petites miettes de nous qui traînent sur le web. Ces petits gâteaux aussi gras que délicieux, qui font le bonheur de mes loulous. Un même mot pour deux réalités bien différentes… Mais une question commune aux deux situations. Dois-je tout accepter par défaut ?

Si je devais comparer ma vie de maman à un paramétrage de cookies sur le web,

je serais extrêmement prudente de ne pas tout accepter par défaut. Je ne sélectionnerais que les cookies nécessaires, qui pourraient être :

  • accepter de voir son monde bouleversé,
  • accepter de voir son corps évoluer,
  • accepter de réinventer son couple.

Peut-être que les cookies nécessaires comportent aussi des nuits sans sommeil, un certain nombre de couches puantes, une charge mentale décuplée. 

Mais la maternité, c’est comme les cookies, on n’est pas obligée de tout accepter par défaut.

Je refuse le burn-out parental, je refuse d’être confondue avec un paillasson, je refuse de m’oublier totalement. Je refuse les injonctions contradictoires qui voudraient torturer mon corps et mon esprit. Je refuse la pression d’une société qui attend tout (et n’importe quoi !) des mamans, mais ne les aide en rien. Je refuse ces cookies-là. 

Je « continue sans accepter » : oui à la maternité, non au sacrifice total. 

Là est le consentement. Dans le paramétrage exact de ce qui me convient, ou non. Ce paramétrage n’est pas gravé dans le marbre. Il peut être modifié à chaque page parcourue, chaque jour de ma vie.

Mais tout accepter par défaut ? Certainement pas.

Je ne suis pas devenue mère pour me mettre à la merci des desiderata des autres. Et puis, soyons honnêtes : tout accepter par défaut, ce serait me priver du plaisir de déguster la quantité exacte cookies que j’aime

  • le câlin qui apaise un réveil nocturne, 
  • la frayeur qui accompagne les premiers coups de pédales
  • la fatigue qui me pousse à me lover avec eux dans le canapé pour regarder un Disney.

Ces cookies-là rendent la vie plus douce, consommés avec modération ! 

On ne va pas se mentir, ces paramétrages prennent du temps, et de la patience. Il faut faire l’effort de ne pas tout donner pour préserver un jardin secret. Même si tout donner semble plus simple sur le moment, on risque de le payer plus tard. 

Les cookies devraient faire croustiller la vie. Pas faire craquer les mamans.

C’est toute la force du consentement. 

Et toi chère Fabuleuse, quels cookies font croustiller ta vie de maman ? Lesquels te font craquer au point de souhaiter parfois « continuer sans accepter » ? Partage avec nous ta vision du consentement !



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Cet article a été écrit par :
Cécile Guittier

Agrégée d’Anglais, diplômée de lettres classiques et amoureuse de poésie, Cécile est mompreneur et auteure à ses (rares !) heures perdues. Récemment reconvertie, elle se consacre à la rédaction web SEO et elle organise des ateliers pour apprendre à parler en public avec confiance et éloquence.
Jongler joyeusement avec les mots et les casquettes lui permet de cheminer avec ses deux petits garçons et son Fabuleux sur la voie du nomadisme digital et de l’épanouissement familial.
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