“Pourquoi je réagis comme ça ?”
“Et pourquoi l’autre réagit comme ça ?”
“Pourquoi je ressens cela ?”
“C’est quoi, ma carte du monde ?”
Pendant de nombreuses années, ces questions ont tourné dans ma tête. Et je ne parle pas de 2-3 ans : clairement, j’aurais du mal à te dire à quel âge ça a commencé, mais je me souviens que dès l’adolescence, je souhaitais ardemment trouver mon mode d’emploi intérieur.
Et puis, vers l’âge de 18 ans, mes parents ont suivi une formation pour découvrir un outil de connaissance de soi :
l’ennéagramme.
Je me souviens de leur enthousiasme et des longues conversations autour de la table familiale. Ils parlaient avec passion de ce modèle d’exploration de la personnalité humaine qui distingue 9 types de personnalités principales et complémentaires (ennea = neuf en Grec).
Après les avoir écoutés avec intérêt, je me suis plongée dans des lectures qui, j’en étais sûre, me permettraient de comprendre pourquoi je réagissais autant au quart de tour quand on me faisait une remarque, et surtout pourquoi j’avais toujours besoin d’encouragements dès que je me lançais dans le moindre projet.
Cette avidité de feedback devenait un handicap pour la jeune étudiante que j’étais.
Au fil de mes lectures et de mes conversations avec mes parents, j’ai découvert que cet outil dépasse de très loin les traditionnels tests de personnalité qui fleurissent sur internet :
- il ne nous enferme pas dans une case ;
- il nous aide à nous accepter tels que nous sommes ;
- il nous aide à nous appuyer sur nos forces plutôt que sur nos limites ;
- il nous propose un chemin de croissance, pour cheminer vers notre plein potentiel.
La promesse était alléchante, mais je peinais à trouver mon type de personnalité.
Pendant plusieurs années, je me suis régulièrement replongée dans cet outil, espérant trouver enfin le graal, symbolisé par cette question :
“C’est quoi, mon type ?”
Mais plus le temps passait, moins je trouvais de réponses. J’hésitais. J’avais peur de me retrouver enfermée dans une case. Mais surtout, certains descriptifs de personnalité ne me plaisaient pas franchement. À cette époque, certaines phrases me touchaient en plein cœur, mais je ne voulais pas aller gratter plus loin et ouvrir les yeux sur cette vérité :
oui, trouver son type ennéagramme demande de s’accepter tel que l’on est et non tel que l’on se rêve.
Des années plus tard, j’ai rejoint l’aventure des Fabuleuses.
Cette expérience unique, couplée avec ma découverte de la maternité, m’a apporté la maturité qui me manquait pour oser regarder mes zones d’ombre en face et m’y confronter. Alors quand Hélène et David nous ont proposé un atelier avec un coach en ennéagramme, mon sang n’a fait qu’un tour : enfin, j’allais peut-être trouver mon type et comprendre un peu mieux mes réactions pour mieux interagir avec mon entourage !
Et ça n’a pas loupé : au terme de l’atelier et après quelques séances de coaching individuel, j’ai enfin pu me retrouver dans un type. Un type que je n’avais jamais identifié comme étant le mien. Pendant des années, j’avais hésité entre deux autres types, certainement parce que j’avais préféré fermer les yeux sur ce qui me dérangeait dans ce type : c’est le même que mon père.
J’ai beau entretenir de bons rapports avec lui aujourd’hui, j’ai longtemps posé un regard très dur sur son comportement, sur sa tendance à vouloir toujours performer, mais aussi à attendre en permanence que les autres le valorisent. Et puis sa propension à se mettre en colère pour un oui ou pour un non… Autant te le dire tout de suite : ça m’a fait mal d’ouvrir les yeux sur le fait que oui, je ressemble en fait beaucoup à mon père ! Et tu sais quoi ?
Aujourd’hui, j’en suis très fière !
Oui, je suis une battante ; oui, je suis quelqu’un d’extrêmement efficace ; oui, je suis capable de relever les défis que la vie (personnelle ou professionnelle) me demande de relever. J’ai compris que tous ces challenges, je dois d’abord les relever pour moi, et pas seulement pour que les autres applaudissent. J’ai compris que ma meilleure supportrice, c’est moi. J’ai compris que je dois arrêter d’attendre des autres qu’ils me confirment ma valeur. J’ai aussi compris que j’ai le devoir de ne pas être toujours à fond, au risque de me cramer intérieurement et de sombrer dans l’épuisement et la léthargie.
Toutes ces découvertes m’ont permis de faire la paix avec moi, avec mon fonctionnement,
et d’oser rayonner avec mes qualités, mais aussi avec mes défauts !
Aussi, quand Hélène m’a partagé son envie de consacrer le prochain mook à la grande question “Être soi-même”, une évidence s’est imposée à moi :
il faut partager la richesse de l’ennéagramme aux Fabuleuses.
Dans le nouveau numéro, qui est disponible dès maintenant, je te propose d’aller à la découverte d’un outil millénaire, complet et non enfermant : l’ennéagramme.
C’est vraiment un outil puissant pour prendre conscience de soi-même, sans se laisser enfermer, et trouver de l’inspiration pour notre évolution psychologique et spirituelle. C’est un véritable compagnon de développement !
J’ai pris énormément de plaisir à élaborer ce dossier inédit, fabuleusement illustré par Fleur-Lise Palué. Je suis sûre que ces pages peuvent t’aider à mieux te connaître, à comprendre certaines de tes réactions, mais surtout à t’accepter telle que tu es, avec tes forces et tes faiblesses : ce que nous sommes est un cadeau, et ce cadeau est constitué autant par ce qui brille que par nos zones d’ombre.
Prête à partir à la découverte de toi-même ?
Rendez-vous juste ici pour commander ton exemplaire du mook !
Chère Fabuleuse, je voulais te dire une dernière chose : faire la paix avec soi-même passe notamment par la compréhension de tout ce qui fait notre caractère, notre tempérament, notre lien au monde qui nous entoure.