Les mamans sauvent le monde - Fabuleuses Au Foyer
Maman épuisée

Les mamans sauvent le monde

Myriam Oliviéro 27 février 2022
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Ça parait un peu exagéré, dit comme ça. Les hyperboles, c’est bien pour les gros titres mais que signifie vraiment cette affirmation grandiose ? Et puis, est-ce que ça ne rajouterait pas de la pression sur nos épaules ? Parce qu’on aimerait plutôt être un peu oubliées de temps en temps, nous autres, mamans sur-sollicitées et parfois même au bout du rouleau ! Ne devrions-nous pas plutôt faire en sorte que les choses aillent bien sans nous et ne pas être considérées comme le centre du monde ? 

J’avoue – comme dit mon pré-ado –, je me laisse parfois imaginer que le mot “maman” soit un peu moins prononcé à la maison… Mais j’aime aussi l’idée qu’une personne, en apparence ordinaire, peut découvrir qui elle est au fond, déployer des pouvoirs insoupçonnés et sauver le monde.

La définition d’une maman, quoi.

Ne vois-tu pas, comme moi, des similitudes entre les super-héros des films à gros budget et nous, les fabuleuses mamans ?

Parce que moi si, et j’ai envie de t’en parler un peu, des super pouvoirs des mamans – sans la cape et les jambes fuselées, à la rigueur avec des collants, mais en laine.

Savais-tu, chère Fabuleuse, que tu étais extraordinaire ?

Vraiment ! Dans le sens d’ordinaire – tu vis plein de trucs comme toutes les autres mamans – mais avec un truc en plus, un extra qui fait de toi quelqu’un d’unique avec des capacités et une empreinte uniques.

Loin de moi l’idée de vouloir te mettre de la pression – tu n’as pas besoin de moi pour ça – mais tu es le centre du monde, enfin au moins pour tes enfants et pour plusieurs années. Ensuite, ils grandissent et finissent par couper le cordon, mais en attendant, leur dépendance vis-à-vis de toi est très concrète et palpable, voire un brin collante de temps à autre, certes.

Un médecin qui enseignait un des cours de médecine tropicale que j’avais suivis avant de partir en Afrique de l’Ouest, affirmait ceci : un enfant qui meurt, c’est une tragédie. Mais une mère qui meurt, c’est 4, 5, voire plus d’enfants encore qui deviennent orphelins et doivent grandir sans leur mère. Son propos était le suivant :

Sauver un enfant, c’est formidable. Mais si tu sauves les mères, tu sauves le monde.

Si tu prends soin des mères, les enfants iront bien, grandiront bien et deviendront des adultes qui iront bien.

Entre parenthèses, selon l’Organisation mondiale de la santé, 830 femmes meurent chaque jour dans le monde de causes liées à la grossesse ou à l’accouchement. La plupart de ces décès sont évitables car on connaît bien les solutions médicales permettant de prévenir ou prendre en charge les complications.

Cette comparaison te paraît peut-être extrême. Tu vis dans un environnement plutôt privilégié et la notion de survie n’a pas la même signification dans ton quotidien. Il y a tant à faire dans certains pays pour sauver physiquement les mères ! Mais, même si être sensible aux besoins immenses de ces millions de femmes est à la fois nécessaire et peut aider à relativiser notre propre situation…

… il ne s’agirait pas de minimiser l’importance de la santé mentale et émotionnelle des mamans,

ici dans nos pays occidentaux.

Nous recevons des dizaines de mails par jour de Fabuleuses et certaines vivent de véritables détresses dans leur quotidien. L’épuisement psychologique n’est pas à prendre à la légère ! La mission que s’est donnée Hélène avec les Fabuleuses au Foyer, depuis le départ, c’est de dire aux mamans qui n’en peuvent plus qu’elles ne sont pas seules et qu’il existe des moyens pour aller mieux et avancer. 

Mais pourquoi c’est encore à nous de faire le job, peux-tu penser ? Pourquoi ce ne sont pas les autres qui prennent soin de nous quand nous sommes au fond du trou ? Tout simplement parce que les autres ne pourront jamais faire plus que de te tendre la main, il y aura toujours un moment où tu devras te mettre en mouvement pour t’en sortir.

Un des modules du Village présente ainsi cet objectif : “Si tu n’apprends pas à prendre soin de toi, tu vas ruiner ta forme physique, ta patience, tes ressources émotionnelles, etc.”

Alors non, ce n’est pas exagéré de l’affirmer :

Les mamans contribuent largement à rendre le monde meilleur, à condition qu’elles aillent bien. 

Voudrais-tu rêver un instant avec moi ? Imagine ce monde idéal où tu irais bien, où ta voisine, ta sœur, iraient bien et transmettraient leur énergie, leurs talents, leurs découvertes et leurs rêves les plus fous à la génération suivante, et ainsi de suite. Comme chantait John Lennon, you may say I’m a dreamer… but I’m not the only one. C’est une utopie seulement si on n’y croit pas, si on n’agit pas. Sauver le monde, ce n’est pas faire un grand coup d’éclat qui résoudrait tout, tout de suite, ce n’est pas claquer des doigts pour redonner le sourire à tout le monde,…

Le véritable changement s’opère en commençant par soi et en allant vers l’autre et ses besoins, pas après pas après pas.

Chère Fabuleuse, est-ce que tu sens tes super pouvoirs ou as-tu besoin de petites doses de rappel ? Si tu n’es pas déjà abonnée aux mails du matin des Fabuleuses, je t’invite à le faire maintenant en t’inscrivant juste ici : c’est entièrement gratuit, et tu peux évidemment te désabonner à tout moment. Ce sera une joie de t’accueillir dans la grande famille des Fabuleuses !

On persiste et on signe : tu es fabuleuse et tu peux changer le monde, d’abord en toi puis autour, et partout ailleurs.



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Cet article a été écrit par :
Myriam Oliviéro

Infirmière de formation et diplômée en médecine tropicale, Myriam s’est orientée vers l’action médico-sociale auprès des publics démunis. Après un séjour de 2 ans en Afrique de l’Ouest, elle s’est investie en France dans différentes associations.

Mariée à un Fabuleux infirmier et pianiste avec qui elle a 2 garçons, elle a rejoint cette année l’équipe des Fabuleuses en tant qu’assistante de rédaction.

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