Le super pouvoir du chocolat - Fabuleuses Au Foyer
Dans ma tête

Le super pouvoir du chocolat

Myriam Oliviéro 13 décembre 2021
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Je ne sais pas toi, chère Fabuleuse, mais personnellement, je trouve qu’on devrait rendre ses lettres de noblesse au chocolat, qu’on a trop souvent accusé de toutes nos rondeurs. Et je pense que c’est le bon moment pour le faire, alors que je t’imagine culpabiliser en ouvrant la énième papillote, que tu as de surcroît piquée dans le calendrier de l’Avent de tes enfants. 

Je ne te juge pas, je compatis.

Sais-tu que les anciens Mayas, qui ont fondé l’une des civilisations les plus riches au monde, considéraient le chocolat comme l’aliment des dieux ? Symbole de volupté et d’abondance, c’était un honneur pour ce peuple de prendre une boisson chocolatée et d’en faire une offrande aux divinités.

Je crois qu’il faut prendre cela au sérieux.

Alors que tu jongles entre les derniers préparatifs du réveillon, les cadeaux à emballer, les billets de train à échanger en dernière minute, ou que sais-je comme autre mission pleine de péril et de suspense, pourquoi est-ce que toi tu ne t’autoriserais pas une pause pour savourer avec délectation la douceur d’un chocolat fondant lentement dans ta bouche ? Je ne veux faire rougir personne, mais je tiens à rappeler que ce côté sensuel de la dégustation du chocolat s’explique le plus scientifiquement du monde par le fait qu’il active la production de dopamine, l’hormone du plaisir. Mais aussi parce qu’il agirait telle une substance psychoactive sur notre organisme, autrement dit stimulerait nos sens. Quoi ? 

Le chocolat serait-il de la drogue ? 

Certes, la notion de dépendance peut se discuter, mais pas de panique, on n’a pas encore observé d’escalade vers la consommation de crack ou d’héroïne… 

Ceci dit, par souci d’honnêteté, je dois laisser intervenir l’ancienne chargée de prévention et de promotion de la santé qui toque à la porte de ma conscience. Parce que je ne voudrais pas être accusée de la montée en flèche des cas de diabète dans la population des Fabuleuses en 2022… Non, toutes les gammes de friandises au chocolat ne sont pas aussi bienfaitrices les unes que les autres — quoique la notion de bienfait puisse se discuter aussi.

Comme les études l’ont montré, c’est au chocolat noir que reviennent les honneurs.

La consommation de celui-ci agirait bel et bien comme un antidépresseur, et aurait même un effet neuroprotecteur, voire stimulant sur le plan cognitif. Et si on veut pousser le raisonnement et profiter au maximum des bénéfices de cet aliment béni, mieux vaudrait privilégier les chocolats à forte teneur en cacao, faible matière grasse et chauffés de manière artisanale à basse température. Enfin, pour que cela ait un réel effet positif sur l’organisme, l’idéal serait d’en consommer tous les jours quelques carrés ! 

Certes, le rêve de pouvoir s’enfiler des noisettes enrobées de chocolat et gaufrette jusqu’à épuisement, en se disant que c’est bon pour la santé, s’est brutalement éloigné… mais je trouve extraordinaire l’idée que se faire plaisir peut rimer avec stimulation de l’énergie, de la mémoire et de l’humeur, sans passer par des anxiolytiques et autres molécules du genre ! 

Moi, je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… 

Et puis, entre nous, si c’est le petit chocolat au lait qui te fait du bien, là tout de suite parce que c’est lui, et c’est seulement lui qui fera que tu n’enverras pas valser dinde, guirlandes et belle-mère, alors vas-y, ouvre la boîte aux mille trésors gourmands et prends ta praline préférée sans attendre. Y a pas de mal à se faire du bien. Avec modération peut-être, mais en profitant de chaque seconde où tes sens s’émerveillent… 

Je te souhaite un Noël joyeux, gourmand et fabuleusement imparfait, chère Fabuleuse !



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Cet article a été écrit par :
Myriam Oliviéro

Infirmière de formation et diplômée en médecine tropicale, Myriam s’est orientée vers l’action médico-sociale auprès des publics démunis. Après un séjour de 2 ans en Afrique de l’Ouest, elle s’est investie en France dans différentes associations.

Mariée à un Fabuleux infirmier et pianiste avec qui elle a 2 garçons, elle a rejoint cette année l’équipe des Fabuleuses en tant qu’assistante de rédaction.

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