Cette histoire que je vais vous raconter est sans aucun doute une goutte d’eau dans le flot de l’océan des larmes versées par celles et ceux qui sont liés par la douleur de la perte, ou de l’absence d’un enfant.
Voici l’histoire de ce jour où tout a commencé.
Ce jour où tout a basculé.
Ce jour où j’ai fait le deuil de mon enfant qui ne venait pas.
Ce jour où j’ai cherché à quoi ressemblerait ma vie si je n’enfantais pas.
Ce jour où j’ai questionné Dieu pour savoir pourquoi.
Ce jour où j’ai traqué le bonheur : finalement c’est quoi?
Ce jour où j’ai décidé de donner du sens à ma vie en dépit des circonstances.
Ce jour où j’ai tenté de me raisonner.
Ce jour où j’ai gardé le silence et où finalement j’ai craqué.
Ce jour où j’ai arrêté d’envier pour commencer à espérer…
Ce jour où malgré moi, malgré tout, malgré l’absence, je suis entrée dans le gang des Fabuleuses !
Parce qu’être une Fabuleuse, ce n’est pas réservé aux femmes qui se promènent en poussette, ou qui déposent leurs bambins à l’école.
Parce qu’être une Fabuleuse, c’est une histoire de coeur.
Je rends hommage à toutes les Fabuleuses et les Fabuleux qui s’ignorent et qui le sont tout autant, si ce n’est plus parfois, que ceux qui portent l’étiquette de « parent ».
Je rends hommage à tous ceux qui malgré leur cicatrice ont fait le choix d’être heureux.
Je rends hommage à tous les combattants, les courageux, les conquérants de leur présent.
* Suite à une attente difficile j’ai aujourd’hui la chance d’être la maman de Constance. Je compatis pour tous ceux qui vivent des expériences douloureuses et je leur dis : vous êtes fabuleux.