Ces 10 choses dont je suis fière - Fabuleuses Au Foyer
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Ces 10 choses dont je suis fière

Une Fabuleuse Maman 31 octobre 2023
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Nous sommes toujours bien promptes à lister tous nos manquements, tous les aspects de notre vie dans lesquels nous nous trouvons particulièrement peu performantes… Il est temps de renverser la vapeur et, pour une fois…

…de lister tout ce dont nous sommes fières en tant que maman !

Je t’encourage à prendre un crayon et à lister tes dix raisons d’être fière de toi. Voici les miennes :

1. Je suis fière d’être la mère de mes enfants

« Vos enfants c’est un vrai plaisir, ils sont bien élevés et ne râlent pas ». Extrait du feed-back de la baby-sitter recrutée pour nous seconder dans la gestion de la cousinade estivale. 

Après un long moment d’étonnement à me demander si elle parlait bien de mes enfants, j’ai décidé d’accepter tout simplement ce compliment destiné par procuration à mes enfants.

Plutôt que de penser qu’elle me caressait dans le sens du poil ou espérait une rallonge sur ses émoluments de baby-sitter, plutôt que de lui rétorquer que moi, je les trouvais souvent mal élevés et râleurs, plutôt que de gâcher ce moment de grâce en me remémorant tous les moments où ils me faisaient éprouver plutôt de la honte, de l’épuisement ou de la colère… j’ai choisi d’accueillir sans arrière-pensée ce compliment. 

En observant mes enfants à travers les lunettes de ma babysitter, et non les miennes, j’ai pu constater comme elle que mes enfants étaient globalement polis (en dehors de ma présence !) et particulièrement enjoués. Mes enfants sont chouettes, et j’en suis fière ! 

2. Je suis fière que mes enfants m’aient comme mère

Voix intérieure : « Mais attends, si c’est moi qui les ai élevés, c’est un peu aussi un compliment pour moi, non ? »

Après tout, je ne suis pas totalement pour rien dans tout ça. J’ai donc décidé unilatéralement de m’attribuer une partie du compliment !

Nous n’en sommes pas arrivés là grâce à un simple coup de baguette magique ! J’ai quand même donné beaucoup de ma personne et de mon temps pour essayer de les élever. C’est-à-dire que je me suis appliquée à leur donner des rudiments de bonnes manières et les clés de la vie en société, mais j’ai aussi ( et surtout ) essayé de les « hisser vers le haut ». Du mieux que j’ai pu, je les ai incités à contempler le monde, à forger leurs rêves, je les ai guidés dans leur désir d’agir et les ai accompagnés vers l’autonomie afin qu’un jour ils prennent leur envol.

Bref, si mes enfants ont parfois l’air « bien élevés », c’est bien sûr grâce à eux-mêmes, mais un peu aussi grâce à moi. J’ai bien fait le job, et j’en suis fière !

3. Je suis fière que mes enfants aient mon mari comme père

Re-voix intérieure : « Mais attends, je suis pas toute seule pour les élever, non ? »

Honnêteté intellectuelle oblige, il va falloir partager ma part du gâteau : je réalloue une généreuse portion du compliment au père de mes enfants, qui prend très largement sa part dans cette entreprise commune de les élever.

Au-delà du fait d’être fière de mon mari, je suis surtout fière de l’avoir choisi, lui, comme père pour mes enfants, d’avoir lâché prise sur mes doutes et de lui avoir offert ma confiance, d’avoir pressenti qu’il serait un « bon père » (ce qui ne s’est pas démenti). Bien sûr, comme le chante Lynda Lemay, la chance s’en est mêlée :

« Comment t’as fait maman

Pour trouver le bon gars

[…]

Comment t’as pu trouver,

Un homme qui n’a pas peur

Qui promet sans trembler

Qui aime de tout son cœur

[…]

T’as d’la chance maman

Le plus fort c’est mon père »

Oui, le plus fort c’est mon mari. Et j’en suis fière !

4. Je suis fière que mes enfants soient frères

Je dois bien admettre que chez nous, fratrie rime plus souvent avec chamailleries, moqueries, jalousie, cris… qu’avec harmonie. 

Mais si j’arrête momentanément le temps pour saisir au vol des instants volés de fraternité, je suis fière de mes enfants quand je les découvre en train de :

– jouer à l’école, les aînés se transformant en maîtres pour apprendre les bases du français à leur jeune frère ou s’entraidant dans leurs devoirs

– se réconforter les uns les autres quand l’un a une contrariété (voire se liguer contre moi, cela fait partie du « package » !)

– s’aider mutuellement dans leurs tours de couvert/débarrassage, même si ce n’est pas « leur tour » sur le planning

– se ruer vers notre voisin bientôt centenaire pour le saluer et lui proposer leur aide

– nous proposer leurs services de mini-cordons bleus pour aider à faire la pâte à tarte, les yaourts, les pancakes, la salade d’été ou toute autre préparation culinaire

– se mettre à ranger leur chambre sans que je le leur aie demandé (bon je l’avoue, j’ai placardé des « je range ma chambre » sur leurs portes et lorsqu’ils le font, c’est souvent dans l’espoir d’obtenir un temps d’écran, un bonbon ou une carte Pokémon !)

– partir dans de grandes discussions enflammées pour refaire le monde et sauver la planète…

Mes enfants ont parfois des moments de grâce fraternelle. Et j’en suis fière !

5. Je suis fière d’avoir survécu à trois grossesses et trois accouchements

NDLR : Cette fierté peut se conjuguer avec n’importe quel chiffre, elle n’est pas proportionnelle au nombre !

Flash-back dix ans en arrière : les simples mots « grossesse » et « accouchement » me faisaient frémir. Je n’étais pas du tout sûre que ce soit une expérience faite pour moi.

Aujourd’hui je peux dire : « yes I can », je l’ai fait ! Je suis passée par là, plusieurs fois, même, et non seulement je n’en suis pas morte, mais j’en suis sortie humainement grandie (et physiquement un peu grossie aussi) !

J’ai porté mes enfants, je les ai enfantés. Et j’en suis fière !

6. Je suis fière d’avoir survécu à un confinement (et même plusieurs)

Si on m’avait dit qu’un jour j’allais me retrouver H24 pendant plusieurs semaines, cloîtrée dans ma maison d’enfance avec mes parents et mes trois enfants de moins de cinq ans (dont un nourrisson sortant d’hospitalisation et ne faisant pas ses nuits), sans mon mari resté travailler à 500 km de nous… Je n’aurais tout simplement pas cru à ce scénario catastrophe digne d’un mauvais film de science-fiction. Pas seulement, car c’était tout bonnement inconcevable, mais surtout parce que je ne m’en serais jamais crue capable.

Et avec plus de trois ans de recul, aujourd’hui je peux dire : « yes I can », je l’ai fait !

Je ne vais pas te mentir, ça n’a pas été une partie de plaisir, plutôt une expérience proche du Koh Lantah de la maternité, l’épreuve ultime de la fabulosité.

Pourtant, a posteriori, au-delà du quotidien tendu, j’en tire rétrospectivement une certaine fierté : voir les liens intergénérationnels enfants-grands-parents se renforcer, inventer des activités déjantées avec trois bouts de ficelles et vingt rouleaux de papier WC, préparer une déco de Pâques 100 % home-made avec les fonds de tiroir, apprendre des recettes simples à mes jeunes marmitons et les déguster ensemble, organiser un « confanniversaire » de cinq ans par Zoom interposé, faire découvrir à mes enfants mes livres d’enfance, et tout simplement prendre le temps de vivre l’instant présent… 

Bref, j’ai survécu aux confinements. Et j’en suis fière !

7. Je suis fière d’avoir survécu à la rentrée scolaire

Il y a quelques semaines c’était la rentrée et son gros casse-tête organisationnel. Après l’avoir redoutée une partie de l’été, il a bien fallu s’y coller.

Si tous les ans j’y survis in fine en terminant sur les rotules, cette année je me suis surprise à trouver la rentrée pas si difficile à encaisser. J’ai même sorti la tête de l’eau avant qu’octobre ait pointé son nez. Cela a été possible grâce à une plus grande continuité dans les écoles et activités avec l’année dernière, mais aussi à la décision de lâcher-prise. Pas grave si tout n’est pas réglé comme du papier à musique dès le 1er septembre ! Cette année on expérimente, on tâtonne et on ajuste progressivement. 

En m’autorisant à considérer la rentrée comme une période d’ajustement plutôt qu’une date fixe, j’ai réussi à diminuer (un peu) ma charge mentale. Et j’en suis fière !  

8. Je suis fière d’être une Fabuleuse pas toujours au foyer

Dans le planning de rentrée, cette année j’ai décidé de ne pas m’oublier. Plutôt que de tenter d’exploiter les trous de l’agenda familial une fois que tout le reste de la famille y a calé ses activités, j’ai pris les devants pour m’inclure d’office dans le planning. Rien d’exceptionnel, mais un jogging et une séance de sport par semaine, ça me paraît déjà immense !

Deuxième progrès : j’ai augmenté sans culpabilité les heures de temps périscolaire et le recours aux babysitters pour moins rogner sur ma vie professionnelle et ne pas subir seule le « tunnel » post-école. Tant pis si les sorties d’école sont davantage déléguées, les devoirs et les repas un peu bâclés, les horaires de coucher pas toujours respectés. C’est trop difficile d’être épanouie au foyer quand on n’arrive pas à se ressourcer !

Donc j’ai décidé d’être Fabuleuse tout court, peut-être un peu moins souvent au foyer. Et j’en suis fière !

9. Je suis fière d’avoir appris le pouvoir de dire « non »… pour mieux pouvoir dire « oui » 

Pendant longtemps je disais tellement « oui » à tout et tout le monde (mes enfants, mon mari, mon boss, mes collaborateurs, mes amis, ma famille, mes voisins…) que mes « oui » étaient souvent des faux « oui », qui hurlaient « noooooooon » intérieurement. 

En apprenant à reconnaître et fixer mes limites, j’ai découvert le pouvoir de dire « non ». Bon, souvent je préfère édulcorer et corriger mes « oui » dans l’espoir que mon interlocuteur comprenne que ce « oui, mais » équivaut à un « non » ! (« oui… mais plus tard », « oui… mais en même temps », « oui… mais en échange », « oui… mais par contre ».) OUI je sais c’est un peu tordu, mais je suis en chemin et un jour j’arriverai à dire simplement « non ».  

Grâce à cette découverte, je sais aujourd’hui dire de vrais « oui », enthousiastes et sincères. Et j’en suis fière !

10.… Mais ce dont je suis probablement le plus fière, c’est tout simplement d’être fière !

Il y a encore peu, j’aurais été totalement incapable d’écrire cet article : je ne voyais vraiment aucun motif de fierté dans mon quotidien et il ne me serait pas venu à l’idée d’être fière de quoi que ce soit.

Mais ça, c’était avant de chausser mes super-lunettes de ProudWoman ! Et de me rendre compte que la fierté, ce n’est pas juste un concept, mais un cheminement personnel vers davantage de gratitude et un changement de regard sur soi.

 Aujourd’hui je suis fière d’être fière. Et j’en suis fière !

Et toi, chère Fabuleuse, qu’as-tu écrit sur ta feuille ? Quel serait ton top 10 ? J’espère qu’à ton tour tu pourras t’étonner de dire très simplement : je suis fière et j’en suis fière ! 

Ce texte nous a été transmis par une fabuleuse maman, Alice.



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Une Fabuleuse Maman

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