Est-ce que l’amour vache, ça peut fonctionner dans les relations mère-enfant ?
Chez Caroline Ingalls, c’est impensable : elle aime avec sérénité, bienveillance, douceur, pondération, une vraie madone. Le succès de La Petite Maison dans la prairie doit beaucoup à ce facteur équilibrant majeur qu’est Caroline. Sans elle, Monsieur Ingalls et les enfants seraient à la dérive, tels des brindilles ballotées dans les remous de la rivière Plum.
Chez les Leroy, que nous avons découverts dans l’hilarant Papa ou Maman, c’est une autre musique : chacun s’applique à se faire détester de ses propres enfants qui ont la lourde charge de désigner le parent chez qui ils veulent vivre. Marina Foïs, qui joue la maman, ne recule devant aucune vacherie pour avoir le champ libre. Et pourtant, malgré ses coups tordus, elle les aime, ses enfants. Vachement.