Chapeau bas, mesdames. Simplement par ce texte, je veux t’exprimer mon profond respect.
Tu es peut-être veuve, séparée, divorcée…
…Tu n’as peut-être même jamais été en couple avec le père de ton enfant, mais voilà : tu gères seule la parentalité, du matin au soir. Et ça, à l’heure du Parent 1, du Parent 2 et autres actualités sémantiques, c’est un boulot énorme.
Tous les jours, tu n’as pas ou peu de répit dans ces journées qui ne font que 24h, tu cours à droite et à gauche; et tu n’as pas de certitude sinon celle que tu as des bouches à nourrir, qu’il faut assurer, assumer…
…et que tu le fais du mieux que tu peux.
En sachant que ce monde est difficile, parfois cruel, mais que tu protèges ton ou tes petits avec tout cet amour dont tu te nourris, jour après jour, et qui t’aide à tenir le coup les mauvais jours.
Il y a peut-être ces jours ou ces semaines pendant lesquelles tu peux « souffler », et penser un peu à toi, si les enfants sont chez leur père, leur grands-parents, une amie chère… Autant de pauses et de questionnements sur ce que vit ton enfant quand il n’est pas avec toi.
Mais il y a tous ces autres jours, où tu te démènes sans relâche, où tu puises au fond de toi toute cette énergie qui te permet d’avancer. Elle provient peut-être de cette culpabilité de ne pas offrir à ton petit la famille que tu aurais aimé lui offrir, mais sincèrement, tu lui offres déjà tout ce dont il a besoin : un amour inconditionnel.
Tu te démènes, seule…
…comme une vraie guerrière, pour parvenir chaque mois à joindre les deux bouts, et tu restes humble quand on te dit que tu fais un boulot de fou.
Parce que toi, tu penses au fond que tu dois le faire, que toute cette charge t’incombe et que tu n’as pas le choix. Qu’il faut jouer au papa et à la maman, tous les jours, du petit déjeuner au coucher, en passant par le bain, les activités, les devoirs, les 39°C la nuit et tant d’autres…
Et toute cette pression, elle te rend forte, mais elle te rend vulnérable aussi ; une faille dans l’organisation et c’est parti pour des heures de doute et de remise en question…
Mais tu as aussi le droit de demander de l’aide.
Tu as le droit d’être épaulée et soutenue, pour ce combat que tu mènes, car tu es une femme aux multiples casquettes, et que t’assures.
Tu ne te le répètes probablement jamais assez au quotidien, mais tu Gères, avec un très grand G, et tu fais ça très bien, malgré les erreurs, la fatigue, le ras-le-bol et les pleurs en cachette quand les enfants sont couchés…
Alors, moi, je te le dis : Bravo, Maman Solo, tu es formidablement fabuleuse !