Avant, j’étais une princesse. Avant, je chantais «un jour mon prince viendra». Avant, je pouvais me promener dans les bois et penser que vivre d’amour et d’eau fraîche c’est possible. Bref, avant j’étais un coeur à prendre. Je faisais ce rêve pour ma vie où comme dans tout conte heureux la fin se résume en «ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants». Sauf que dans l’histoire, on ne nous dit pas tout ! Et si ce n’était en réalité que le début ? En effet, qui sait ce qui se passe ensuite derrière les portes du château ?
Qui peut dire si avant d’être acariâtre, la belle-mère de Cendrillon n’était pas douce et attentionnée, croyant elle aussi au prince charmant, et à la belle conclusion «ils vécurent heureux pour toujours» ?
- Si parfois la situation nous échappe en tant que parent, ce n’est pas la preuve que l’on est incompétent, mais qu’on est… normal ! C’est un fait : être parent, c’est difficile. Tout est normal ! (C’est la base me direz vous, mais pour moi c’est un scoop !)
- La vraie vie pour nos enfants n’est pas d’avoir un parent parfait. Au contraire, s’autoriser à être imparfait c’est autoriser son enfant à l’être aussi. Et ça détend tout le monde 🙂 («Libérééééée, délivrééééée… plus de princesse parfaite !»)
- Être parent peut être un révélateur de nos faiblesses. Au lieu de lutter coute que coute pour corriger ses failles, chercher au contraire à connaître et développer ses forces est une bonne stratégie pour renforcer la confiance en soi. (Keep calm and try again!)
- Quand on commence à se juger en tant que parent, on peut croire des mensonges sur nous-mêmes et passer de princesse à sorcière. On est responsable d’allumer notre radar bienveillant et de commencer à lister toutes les choses positives que nous faisons. (Il y en a, c’est sûr!).