J’ai reçu par la poste un merveilleux cadeau : un carnet à la couverture vive et aux pages bien lignées. Un carnet de la taille et de l’épaisseur que j’aime, un carnet pour écrire et pour s’inspirer, aussi, car il contient quelques citations fabuleuses.
Quand je l’ai ouvert au hasard, la première citation que j’ai lue était celle de J.K. Rowling,
« Parfois, on touche la vie des gens rien qu’en existant »
et ce fût comme un petit miracle intérieur, car j’ai su le prendre pour moi !
« Oui, oui, toi, là, petite ! Tu touches la vie des gens rien qu’en existant ! »
Cette prise de conscience, cette acceptation pleine et entière de moi-même et de ce fabuleux pouvoir que j’ai de toucher le monde, m’a remplie de gratitude. Gratitude pour toutes les rencontres digitales, mais bien réelles que le Village m’a permis de vivre, pour tous les outils que j’ai découverts, mis en pratique, que j’ai parfois laissés tomber, pour les retrouver plus tard, ou les outils dont j’ai pu aider les autres à se servir, avant même de les maîtriser pleinement.
« Parfois, on touche la vie des gens rien qu’en existant »… Dans le Village, il existe des centaines de mamans qui me ressemblent, ou pas du tout, qui parlent fort ou tout bas, des centaines de cœurs qui battent, d’existences qui sont en train de changer, imperceptiblement, car elles se touchent les unes les autres.
Imaginer qu’on peut devenir la sœur d’une autre femme sans l’avoir jamais prise dans ses bras,
cela paraît inconcevable, difficile à croire… et pourtant ! Nos vies se touchent, nos regards se croisent sur les expériences vécues, qu’elles soient collectives, dans la vie du Village, ou personnelles, chacune dans son foyer, mais avec ce supplément XXL de sororité en illimité.
Lors de ma toute première inscription au Village, Hélène Bonhomme s’est fait filmer en train de gravir la dune du Pilat. Tout un symbole ! Grandeur de la nature façonnée par le vent, qui nous offre la chance de tester notre endurance et notre détermination, mais c’est aussi un terrain de jeux où chacun peut créer sa propre trace, où chaque pas, de côté ou en avant, nous fait avancer vers la perspective grandiose de l’océan.
Quelques années plus tard, je peux me retourner et admirer tout ce qui a changé
dans mon quotidien dans ma façon de voir et de vivre mon quotidien, dans la confiance en moi que j’ai pu faire grandir, dans ma meilleure compréhension de moi-même et de mon entourage.
Quelques années plus tard, je peux lire « parfois on touche la vie des gens rien qu’en existant » et penser que c’est bien de moi que cette phrase parle !
Toi aussi, qui me lis, c’est bien de toi que je parle. Tu ne le sais peut-être pas encore, mais tu touches la vie des gens rien qu’en existant.
Ce texte nous a été transmis par une fabuleuse maman, Lauriane.
