Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de tous les hommes de ma vie. Eux qui ont contribué à faire de moi ce que je suis, qui m’ont donné une part d’eux-même sans rechigner.
Ma meilleure amie me dit sans cesse:
« Mais t’es tellement « mec » dans tes réactions … ».
Je ne sais pas trop comment le prendre mais en même temps ne suis-je pas à moitié homme ?!
Tandis que ma sœur me dit
« t’es aussi sensible qu’un gars, tu pleures jamais ! » …
Que dois-je comprendre ? Effectivement la seule fois où j’ai vu mon père pleurer c’était lors d’un décès.
Alors, j’ai décidé de vous parler de ces héros…
…qui sont dans ma vie de près ou de loin.
Je crois que chronologiquement, je dois commencer par mon père:
- Celui qui m’a donné la vie, qui a choisi mon prénom,
- Qui est venu maintes et maintes fois me dépanner sur le bord de la route quand j’étais en panne de voiture;
- Mais qui m’a aussi saoulé quand je voulais sortir avec mes copines et qui avait décidé pour je ne sais quelle raison que ce jour-là c’était NON.
- Il m’a appris la persévérance et m’a transmis son goût pour la fête. Toujours dans ma vie, il est toujours là si besoin.
Mes frères …
Une longue histoire. Un frère c’est compliqué ! Deux n’en parlons pas.
Tous les deux plus jeunes.
Je vais vous dire un secret mais chut ! Les garçons ne sont autonomes qu’à partir de 16 ans, avant ils vous collent, telles des glues.
Alors qu’on s’entende dans autonomie j’entends, découvrir la vie seul, à ne pas confondre avec maturité. Avec le premier, nous avons un an de différence. Et ben après des parties sans fin de poupée, guerre, Playmobil, il a voulu aussi me suivre avec mes copines. Je n’en pouvais plus!
Et puis, quand il a eu 16 ans, au moment où ça devenait intéressant, il s’est mis à me fuir en me répétant « toutes façons les filles c’est nul ! »
Mais il m’a communiqué quelque chose de précieux, le courage. Il est toujours prêt à mettre les mains dans la boue pour aider. Il m’a transmis ce trait que je lui enviais : la persévérance, me rendant plus forte pour affronter les défis que la vie m’impose. Merci !
Il a aussi partagé avec moi son chromosome humour. Mes plus gros fous rire, ont été irrémédiablement avec lui.
Quand la vie veut t’achever, rien de mieux que de la prendre à la rigolade. Merci.
Aujourd’hui, je sais d’où me vient mon côté tigresse,
lorsqu’on s’en prend à une personne que j’aime.
Mon pitchounou, arrivé 8 ans après moi, a lui, hérité de la lourde charge de « protéger le monde », du moins, c’est dans ses gênes. Mais tel Caine avec Jupiter, il a fait émerger en moi la guerrière. Désormais, tels des lions nous protégeons notre tribu, prêts à bondir au moindre danger.
Enfin, il y a l’Amour de ma vie, Emmanuel.
Il a été là pour moi dans les bons et les mauvais moments.
Il est là pour moi dans les rires et les larmes et je sais qu’il sera toujours là dans les moments de bonheur et de malheur.
Pour toujours et à jamais.
Ça n’a pas été le coup de foudre. Il m’a fait la cour durant des années. Alors que je le repoussais, le rejetais, il m’aimait encore plus fort.
Un jour, j’ai cédé, apprenant à le connaitre, je suis tombée dans ses bras, éprise d’un amour passionnel pour lui.
Il m’a prise entre quatre yeux et m’a dit :
« Je veux que ce soit sérieux, pas comme un coup de foudre qui frappe et se retire mais comme une maison qu’on bâti sur le roc ».
Il me laissait le choix et j’ai dit oui. Aujourd’hui, nous cheminons ensemble depuis maintenant 4 ans, traversant les saisons, main dans la main.
Il me réchauffe l’hiver et m’offre des fleurs au printemps. Durant la chaleur du désert il me donne à boire. Il est parfait, je l’adore.
Fidèle, patient et bienveillant il est comme le fruit qu’on aimerait croquer, qui nous remplit jusqu’à déborder. Je veux être à lui pour l’éternité moi sa fiancée qui se prépare pour le plus beau repas de noce qu’il m’a promis.
Et vous mesdames comment les hommes de votre vie vous ont influencé ? Quel rôle ont-ils joué ?
Cet article nous a été envoyé par une fabuleuse lectrice : Erika Gannery.