J’encaisse,
Même si ça me blesse.
Puis le temps passe,
Et tout s’efface.
Je reste,
Même si je proteste.
Je persiste,
Et je résiste.
J’y crois,
Même malgré moi.
Au fond, je suis solide,
Ce n’est pas toujours limpide,
Mais je me vois,
Avancer droit devant moi.
Si je regarde derrière,
Je suis sortie de terre.
J’assume mon style,
De pacotille.
Faites gaffe j’arrive,
Et je veux vivre !
Je me mets à nu,
Sans avoir bu !
Je me livre,
Et me délivre
De toutes ces chaînes,
Et ces rengaines.
Jeter le perfectionnisme
Et revendiquer l’optimisme !
Appelez-moi Bisounours,
Je reste dans la course.
Ça me va comme un gant,
On est dans les deux camps.
Je ne cherche plus à cacher
Ma sensibilité.
Je n’ai plus honte
Et je montre
Ma vulnérabilité,
Mon authenticité.
Parfois je craque,
Ma colère claque !
Mais plus que tout,
J’envoie des chaudoudoux* !
*Chaudoudoux : si tu n’as pas lu « Le conte chaud et doux des chaudoudoux », sache que cela désigne tous ces mots et gestes doux et gentils qui remplissent le réservoir d’amour et d’estime de soi des gens qui les reçoivent. C’est aussi un outil phare du Village !
Ce texte nous a été transmis par une fabuleuse maman, Emilie-Anne.