« Les victoires intérieures précèdent les victoires publiques. Nul ne peut inverser ce processus, de même que nul ne peut récolter s’il n’a pas d’abord semé. »
Stephen R. Covey, Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent
Je me revois encore, il y a plus de 8 ans, en train de balayer le sol tout en papotant avec une amie. Elle me demandait ce que je comptais faire de ce blog “Fabuleuses au foyer”. Du bout des lèvres, je lui ai avoué que j’adorerais en faire mon job à plein temps. J’avais peur de paraître prétentieuse, peur de voir trop grand, peur de ne jamais y arriver, mais au fond, c’était vraiment ce que je voulais : quitter mon job de prof et vivre de mon écriture.
8 ans plus tard, ce sont 12 personnes qui travaillent à plein temps pour s’occuper de la communauté des Fabuleuses.
Et régulièrement, je reçois des messages comme celui-ci :
« Quelle chance tu as de vivre ton rêve ! »
J’éprouve beaucoup de gratitude pour les gens qui croient en moi et me soutiennent depuis le début. Pour ceux qui m’ont fait la courte échelle et ceux qui m’aident à tenir sur la durée. Par contre, ce que je peux dire, c’est que mon job d’aujourd’hui, ce n’est pas de la chance.
Ce sont des nuits blanches, de la détermination, des galères, des erreurs, encore des erreurs, des ajustements, de la sueur, du courage, de la vulnérabilité, des remises en question perpétuelles… mais certainement pas de la chance.
« Comment tu as fait ? »
… me demandent régulièrement des Fabuleuses qui aimeraient créer leur propre activité, lancer un projet ou tout simplement se sentir plus alignée dans leur vie professionnelle.
Et moi la première, j’aurais bien aimé qu’on me dise “comment faire” : une bonne vieille recette à appliquer à la lettre, comme ça aurait été pratique ! Mais comme le dit Tony Robbins : « Le succès, c’est 20% de stratégie, et 80% de psychologie ». « Tony » (oui je l’appelle par son prénom^^), c’est le grand maître du développement personnel à l’américaine mais je ne peux que le suivre sur ce coup-là : le succès, c’est d’abord dans la tête et le cœur.
Et quand je parle de ces 80% de psychologie, je ne parle pas d’une méthode Coué, qui m’aurait permis de m’auto convaincre de ma capacité à faire ce que je fais. Je parle de victoires intérieures — de prendre toute seule un chemin que personne ne peut prendre à ma place, de sortir encore et encore de ma zone de confort et de regarder mes contradictions en face.
- Je pense au syndrome de l’imposteur qui vient continuellement me titiller (de préférence à 3 heures du matin), et à qui je dois continuellement faire la peau, pour continuer de m’atteler à mes pages blanches.
- Je pense aux thérapies qui m’ont aidée à comprendre pourquoi j’avais tant peur de déplaire, et qui m’ont permis d’entrer progressivement dans la logique du Fait vaut mieux que parfait (ce qui fait encore — souvent — grincer des dents la perfectionniste repentie que je suis).
- Je pense aux années qu’il m’a fallu, psys aidant, à me défaire d’une fausse modestie qui me coupait les ailes, jusqu’à m’avouer à moi-même que j’adorais monter sur scène (et même, que je me trouvais drôle, haha).
- Je pense au soir où j’ai enfin décidé de lâcher un gros paquet d’amertume, de quitter ma posture de victime et de pardonner pour de bon des blessures subies pendant plus de 10 ans. Et comment, sans aucun lien apparent, cette démarche de libération intérieure s’est suivie d’un incroyable décollage de la communauté des Fabuleuses… “comme par magie”.
- Je pense à ces vacances de Noël où je me sentais complètement dépassée par la montagne de travail qui m’attendait, et où à contrecœur, j’ai décidé d’écouter mon corps qui me disait “stop”. J’ai volontairement coupé ma connexion internet, j’ai lâché ma volonté de tout contrôler, et j’ai laissé tomber mes projets. À mon retour en janvier, une invitation sur France 2 m’attendait… et cette émission a changé le cours de l’histoire des Fabuleuses.
- Je pense à toutes les incompréhensions, toutes les demandes de pardon, toutes les soirées de solitude, tous les partages à coeur ouvert ainsi les heures passées à muscler notre capacité d’écoute, qui font que mon Fabuleux et moi puissions vivre notre rêve d’entreprendre en couple.
Et des exemples comme ceux-là, j’en ai encore des dizaines en stock.
Et toi aussi, si tu sais comme moi que les victoires intérieures précèdent les victoires publiques.
En 2017, je me suis lancée le défi d’écrire un mail chaque matin, pendant 30 jours d’affilée. Au début, j’avais peur de ne pas trouver assez d’inspiration pour tenir sur la durée… Près de 1500 jours après, le mail du matin existe toujours, et c’est parce que mes combats intérieurs sont une source inépuisable d’inspiration 🙂
Les victoires intérieures précèdent les victoires publiques…
Et quand tu vois quelqu’un “trouver sa voie”, “briller”, “tout déchirer”, tu peux être sûre que la partie immergée de l’iceberg est un monticule de croissance personnelle, de développement du caractère, et de victoires privées pour lesquelles cette personne ne sera jamais applaudie.
Les victoires intérieures précèdent les victoires publiques… et là, je fais un clin d’œil au prénom de ma fille née à Noël dernier, comme un pied de nez à une année 2020 sacrément éprouvante et en même temps tellement formatrice.
Les victoires intérieures précèdent les victoires publiques… voilà pourquoi le Village n’est pas une formation professionnelle pour celles qui rêvent de devenir mumpreneuses. Mais ce que je n’imaginais pas, c’est le flot de créativité qui a découlé de chacune de ces Fabuleuses qui ont osé prendre ce chemin de courage et de lâcher prise.
Voici quelques exemples parmi les dizaines de témoignages que m’ont envoyés les Villageoises :
« J’ai monté un blog et un cabinet de coaching » (Salomé)
« J’ai lancé une école » (Joëlle)
« Je me suis formée pour devenir conteuse » (Alexandrine)
« Je suis devenue home organiser » (Géraldine)
« Je me sens armée pour la reprise du travail après 2 ans d’interruption » (Lucie)
« J’ai pris la décision d’arrêter de travailler et c’est ce qu’il me fallait » (Stéphanie)
« Je vois mon quotidien de maman totalement différemment » (Valérie)
« Je me sens vraiment moi » (Ségolène)
« J’ai renoué avec ma passion pour le piano et j’ai même enregistré un album » (Sandrine)
Voici également le témoignage de Marguerite, qui a lancé son activité d’illustratrice en commençant par faire les ajustements intérieurs nécessaires.
Ce que m’ont appris 10 années d’entrepreneuriat, c’est que tout commence dans la tête et le cœur : se lancer exige de bâtir sa confiance en soi, d’oser beaucoup, de se pardonner beaucoup et d’être très souple… Tout ça, on s’y entraîne dans le Village, et en particulier dans le module 11 :
« J’arrête de procrastiner, afin de ne plus jamais laisser l’immobilisme décider à ma place ! »
Ce module donnera un coup de boost à ta créativité, en t’aidant à dépasser tes peurs — des ajustements intérieurs qui t’aideront à réaliser enfin ce rêve que tu as peut-être laissé de côté !
C’est le moment pour toi de vivre les percées privées qui précèdent tes victoires publiques ? Tu vas adorer Le Village !