Les vacances : on y pense si longtemps à l’avance !
On les idéalise parfois tellement ! Trop ?
Toute bonne Fabuleuse imparfaitement organisée a beau peaufiner l’organisation, on n’est jamais à l’abri d’un petit (gros ?) grain de sable qui vient contrarier mes (nos) projets…
Et si on s’organisait de VRAIES vacances ?
Il y a celles qui planifient dès le mois de septembre pour l’été d’après,
Il y a celles qui, dans tous les cas, retournent toujours au même endroit, pour tout un tas de raisons familiales, immobilières, budgétaires, rituelles…
Il y a celles qui ne partent…
- Qu’en tribu : avec les copains, les enfants/les parents des copains…
- Qu’en famille : avec papa, maman, les frères, sœurs, belles-soeurs, conjoints, cousins, neveux …
- Seules ou avec 2 copines (Ah oui ? c’est possible ? oui mais sincèrement j’en connais peu qui le font… et pas longtemps)
Dans tous les cas, les Fabuleuses que nous sommes, aspirent, elles aussi, à de VRAIES vacances ! Et c’est bien légitime !
Et, en fait, chacune d’entre nous a -et doit définir- ses critères pour définir ce nirvana…
Il me semble que c’est en observant un peu plus à l’intérieur de moi…
… en faisant le point sur ce qui est le plus important pour moi, en identifiant ce qui me ressource, en ‘rechargeant les batteries’ comme dit le bon sens devenu tellement d’actualité (on passe notre temps à chercher à se brancher pour recharger nos appareils !), que je pourrai définir les justes critères, ceux qui me sont essentiels et qui, une fois déculpabilisée d’un soi-disant égoïsme, pourrons me ‘retaper’ d’une année scolaire si remplie après :
La fin des examens, les inscriptions dans les écoles, l’anticipation de l’année prochaine…
Et me laisser enfin souffler après :
Toutes les ‘cérémonies’ de clôture des activités de toute la famille !
Car au fond, si nous ne sommes pas reposées, si nous ne récupérons pas, toute la famille aura à y perdre, non ?
Et c’est OK…
- d’économiser un peu plus pour aller à l’hôtel en ½ pension ;
- de demander à la belle-sœur ou au conjoint de prendre en charge au moins un repas sur 2 PAR JOUR, si c’est Cela dont vous avez besoin : vous avez le droit de demander !
- de NE PAS balayer le sable que la plage a déversé par mégarde dans la pièce à vivre parce qu’ « on » a transporté les palmes à l’envers en rentrant : vous avez le droit de laisser tomber le ménage ;
- de NE PAS laver les maillots et les t-shirts tous les jours, mais de plutôt prendre un bouquin ou de filer, vous aussi, faire la sieste sans honte à peine le petit dernier endormi : vous avez le droit de vous reposer et de farnienter !
Pour ma part, mes VRAIES vacances ont d’abord consisté à me donner ces autorisations si simples…
… puis plus tard, à laisser ma tribu de mecs faire des activités de mecs, entre mecs (mes 3 gars et leur père) pendant que partais me balader, bavasser avec une amie à l’ombre, lézarder sur la plage SANS PENSER À RIEN (même pas au dîner du soir), traîner dans la petite échoppe du village ou bouquiner tranquillement dans le hamac en ayant envoyé la belle-mère faire une tarte au citron…
C’est une belle manière de laisser de la place au père, de lui confier la fratrie, même si ça peut nous faire peur, nous les Fabuleuses (perte de pouvoir, perte de contrôle, perte de ma place, de mon rôle…).
En attendant, ça resserre leurs liens et délie les nôtres… et je ne parle là pas des mêmes liens… 😉
Et vous, quels sont vos critères pour considérer avoir/avoir eu de « VRAIES vacances » ?
Ce petit travail peut prendre un peu de temps, alors de grâce, offrons-le nous s’il n’est pas trop tard aujourd’hui et préparons NOS VRAIES vacances, plutôt que de juste préparer (ou laisser préparer à notre place) LES vacances de la famille entière !
Haut les cœurs les Fabuleuses !