Nous autres alsaciens, on a baigné dans la sagesse germanique. Alors de temps en temps, ça sort…
Der Apfel fällt nicht weit vom Stamm. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.
C’est fou comme, le jour où on a des enfants, on réalise d’un coup qu’on ressemble à ses propres parents. C’est fou comme on se voit parler et réagir comme eux. C’est fou comme on se dit : les chiens ne font pas des chats.
Un enfant, c’est un miroir. Dès son arrivée, on se voit en lui. Quand on l’observe jouer, pleurer, grandir, on se dit : » Quelle chance il a d’avoir mes qualités ! « , et plus souvent : » Quelle poisse il a d’avoir mes défauts… »
Je crois que la vie est une course de relais géante. Chaque génération a sa ligne de départ. À nous de courir au plus vite pour, si possible, faire gagner quelques mètres à la génération suivante.
À nous de tout faire pour gérer nos défis intérieurs, pour ne pas les transmettre à ceux qui viennent après nous…
Ils auront leurs batailles, ils auront leurs guerres. Ils n’ont pas besoin des nôtres !